Poussières et poussières

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Même si les animaux (chiens, chats, oiseaux, souris ou moustiques) ont de tout petits poumons et qu'ils respirent donc moins d'air que nous, tout en n'absorbant donc moins de particules radioactives que nous, subissent eux aussi la conséquence des émanations de Fukushima. D'abord, ils ont leurs narines plus proches du sol, voire à l'intérieur pour les rats et, même si les oiseaux volent et se posent généralement en hauteur, leur nourriture (comme nous) vient du sol. Dans ce danger omniprésent, malgré que le vent ou la pluie puissent parfois en déplacer les particules, il ne faut pas oublier que ces dernières s'additionnent au fil des jours, elles s'ajoutent sans disparaître.

Si parfois des mesures sont prises aux compteurs Geiger et laissent apparaître une baisse en un lieu précis, c'est soit à cause du vent ou de la pluie qui les ont amené un peu plus loin, soit c'est que la radioactivité s'est infiltré dans le sol (en attendant de remonter par les racines des plantes et d'arbres). La pluie contribue grandement à cette action de pénétration des terres, il ne faut donc pas s'étonner que la criticité du riz réapparaisse avec le temps.

Les dangers des particules radioactives - contrairement aux particules volcanique ou nuages de sables ou de poussières qui ont un air propre entre elles - est qu'elles irradient et donc, ce rayonnement peut être jusqu'à des millions de fois plus important que la particule en elle-même. Et, cette puissance de rayonnement peut aller de quelques jours à plusieurs dizaines d'années voire des siècles pour certaines. Leurs captures ou ramassage pose problème dans le sens ou d'abord on ne les voit pas, on ne les sent pas et qu'elles passent au travers des filtres les plus fins d'où la difficulté de les retenir en aspirateur (même doté d'un filtre spécial à particules) car, le moteur va pomper tout sans distinction et, les poussières (terres, sables, etc) vont très vite obstruer les filtres (!).

C'est là une des nombreuses complications de l'ordre du "tonneau des Danaïdes" que connaissent et reconnaissent les bons à rien qui n'avaient pas prévu de catastrophe lors de la construction des centrales nucléaires ("adieu veaux, vaches, cochons, couvées"...).