Chacun a son point de vue !
Un humain n'est pas un animal. Aussi forte soit-elle, la bête se maintiendrait dans une non-évolution. Cette absence de progrès de sa part est questionnable. Interrogative dans la mesure ou il ou elle côtoie une espèce avancée (l'Hom') et n'accepterait pas a s'y essayer d'en copier l'attitude, voire le savoir. Bizarre également que l'on ait croisé (sans jeu de mots) une espèce intermédiaire, une sorte de 'chaînon manquant' pour être lapidaire. Ainsi l'humain blogue. De plus en plus Internet recouvre le monde de ses facilités à discuter autre qu'à la ville ou au téléphone.
Le blog est par ailleurs un échange premier entre sa conception de l'écrit et les idées auxquelles on pense et nous traversent ou nous taraudent. C'est une véritable discussion avec soi-même. C'est d'abord un blog privé avant d'être public. Choses qui n'échappent pas, ce sont les 'ratures', les 'autres conceptions instantanées' qui nous viennent à l'esprit alors que l'on en a même pas fini d'écrire ses premières pensées. Les mots se chevauchent. L'on s'étonne même d'avoir dit çà (!). Choses qui - dans la rue - se seraient passé différemment avec l'attention/l'inattention, la réflexion, les indispositions face à l'interlocuteur qui parfois interrompt. Là, le blog, est fait chez soi. Dans son élément le plus simple et le plus complexe, on gère le bordel, on est soi, dans ses vêtements, dans sa pièce, dans sa maison (dans sa rue, dans son quartier,dans sa ville, dans son département de recherche, dans son pays, dans son monde, quoi !) avec ses odeurs, ses bruits et cette atmosphère que nous envahissons dans les appartenances. Mon feutre à moi est un 'Pilot V5 noir' sur des pages volantes de 80g. serrées d'une pince en haut. L'écran de l'ordi est à 60 cm et je cours à la souris les actualités réelles développées... en autres blogs. Je lis. Je lis beaucoup. Mon écran 9x12 est parsemé de raccourcis (9 fois 12 = 108 !), parfois 107 ou 106, 105, 104. Pas moins.Le blog est aussi le soi que l'on découvre. Jamais l'on aurait imaginé que l'on avait tant de chose à dire. A dire à qui ? Du lecteur (ne le prenez pas mal, merci) ON S'EN FOOOOOUT ! Ne dites pas le contraire ! Essayez de récapituler avec qui vous parlez dans la journée et envers qui... vous n'adresserez pas (jamais !) la parole. Des endroits où vous ne désireriez jamais entrer, des zapping en pagaille. Bêh ouais. Qui est lectrice/lecteur ?
Un jour, j'ai imaginé ce que pouvait être la première fois (l'homme des cavernes ?) où la télé a fait son apparition. Combien y avait il de spectateurs ? La première speakrine parlait-elle à... rien ? à personne ? ou à justement un (1) spectateur qui n'arrêtait pas de faire des remarques désobligeantes (a voix basse) sur sa tenue, sa coiffure ou autre ?
Ce devait être un cas. Aujourd'hui, les choses ont changé, l'on critique ouvertement et sans retenue toutes les conneries qu'ils peuvent dire à la télé, radio ou écrire dans les journaux. La parole est donc aux critiqueurs. Avec ses 'Maîtres conseilleurs', ses forums à la con aux commentaires minables cachés de mille et un pseudonymes ! Hahahaha ! (on se croirait parfois devant la télé !). Et puis, il y a les prévisionnistes (météo !), les charlatans beaux-parleurs de la fin du monde (le 12 décembre 2012 à 12 h 12. Hahahaha !). Que ceux qui ont raté la fin du monde se rassurent, il y en aura d'autres ! (ouf !). De vrais pronostiqueurs de tiercé, té ! A tout penser, ils doivent sortir de l'ENA !
Donc, découverte (!), chacun a son point de vue !
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