mardi 3 août 2010

N'ayez pas peur, c'est une bombe !


C'est vrai que si un ancien médecin s'est vu dernièrement condamné à 25 ans de prison pour mauvaise prescription par un tribunal de Californie, et qu'il en est de 15 à 20 ans d'études pour avoir la plaque, il est à craindre que cette affaire ne fasse pas jurisprudence en ce qui concerne et se calque en politique tenue par de faux docteurs dans les couloirs mal éclairés de l'Etat. A vrai dire, les défauts de soins apportés au pays et les 300.000.000 de sujets placés sous perfusion depuis 2 ans ne laisse rien de bon quant à leur remise sur pied. La saignée était fort maladroite. Et le lundi matin, le pétrole coulait toujours !
Si pour ne plus vieillir, il faut arrêter les pendules, disons-le tout net, on s'inquiète pour l'avenir. Que l'on ne connaisse pas de quoi sera fait demain est une chose commune à tout un chacun, mais, que l'on n'ose imaginer une suite à ce que l'on a déjà vu, entendu et vécu en est une tout autre. Même si de parler aujourd'hui que "le pire est à venir", n'apparaît encore comme une mauvaise plaisanterie où l'on se dépêche d'en rire de peur qu'elle soit vraie - n'ayez pas peur, c'est une bombe ! - jamais le pays n'avait connu des années si difficiles, à vivre comme à espérer. A qui faire confiance. Remake du film "Le Parrain". Si le chef veut être respecté, il se doit de se présenter en modèle (Rigolez pas, les contes existent, non ?). Et là, vous avez déjà une vision de ce que pourrait être le pays si tous les citoyens et citoyennes se décidaient à suivre et copier le chef.
La guerre des gangs. Toute une littérature à revoir où le bien serait le mal et le mal ferait du bien. Ne rêvez plus, vous y êtes ! La civilisation des trous est arrivé. Qui n'a pas le sien ?
Les trous dans la caisse, dans le buffet, dans le budget, toujours est-il qu'il y a toujours un ministre qui s'en 'occupe' et qu'il est donc envoyé au trou dans un trou perdu qui est si grand et si profond qu'on en voit pas la fin. Être au fond du trou, quoi ! "La passion des trous". Comment peut-on être passionné par ce qui n'existe pas puisque le trou ne peut être imagé, sinon par ses bordures ? Ainsi, l'accumulation des dettes pour un pays (des trous dans le trou !) s'est elle matérialisée par une idée de profondeur: le fond du trou. Atteindre le fond du trou a ce petit côté rassurant que l'on touche enfin quelque chose. Or, toucher à rien n'a rien d'excitant, tandis qu'arriver au fond du trou veut bien dire et représenter que l'on va toucher quelque chose. Toucher le gros lot ? Toucher un chèque marqué d'un zéro ?
Lorsque dans un tas de farine l'on creuse pour en faire un puits, la farine ne disparaît pas, elle est seulement mise sur les côtés. Il y en a donc toujours autant. Alors que dans le budget de l'Etat, même s'il y en a qui peuvent s'en mettre de côté, il y a surtout le phénomène de l'emporte-pièce. La partie qui a disparu et qui est donc appelée 'trou'. Or, si la personne qui est parti avec ce ... trou... Mais au fait, la partie qui n'est plus là, a t-elle un jour existé ? Ou n'était-elle pas un faux trou comme une fausse fosse ?
Ainsi, alors que l'on est en pleine ère de la communication, combien de fois a t-on pu souhaiter que l'on soit oublié ? "Faites comme si je n'étais pas là !", "Faites comme si je n'existais pas !" Faire le mort, quoi ! Or, même s'il existe des monuments pour s'en rappeler et "qu'en y pensant très (très) fort, ils finiraient par revenir" (!), l'argent disparu des comptes en banques, lui, (même en y pensant très très fort) ne finit qu'en oubliettes. Trou de mémoire ?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil