La pyramide

Si 'depuis l'antiquité' le monde existant - voire 'moderne' - a été 'représenté' par une pyramide, et que la notion de 'bas' et de 'haut' pourrait être illustrée par un monument-à-la-connerie, la formulation de chef n'est en rien supérieure à l'addition des cerveaux qu'il représente mais une simple idée de départ que la force physique et le pouvoir des armes peut en légiférer. Car, toute idée - fut-elle clairvoyante voire l'empreinte exponentielle de tout un peuple - peut en être discutable sitôt appliquée. Mais, là où le 'bât blesse' c'est la ferme opposition à tous changements mis sur la sellette et qu'il n'y aurait qu'un cerveau, qu'une idée, qu'un homme, bref; qu'un monde et que cette terre qui tourne en représenterait l'attribut crânien de l'élu.

Cette définition de 'matière grise' (entre blanche & noire) n'est pas fortuite mais exposée en tant que telle pouvant définir le bien et le mal, la force et la faiblesse ou même l'imbécillité face à l'intelligence. Ainsi donc, aux choix des propositions énoncées, l'homme qui se dit 'chef' n'aura coutume de s'en désigner les meilleures valeurs et se les prétendre en lui, voire innées !

De par le dessin de la pyramide, est imagée une personne au sommet d'une montagne - tel un chamois sur un pic - contemplant de ses yeux l'étendue infinie de ses plaines et vallons ou, comme un oiseau survolant une région peut tout voir de très loin et donc gérer ses besoins stomacaux comme sexuels comme il l'entend !

Il est donc, à l'échelon supérieur qu'il devra quitter s'il ne peut se contenter pour vivre de l'air qu'il respire. D'où la nécessité pour se défendre de toutes attaques directes d'avoir a sa botte toute une armée de sous-chefs là pour aller tous les jours faire les courses à sa place même s'il lui faut pour remplir son chariot en tuer quelques uns. Ainsi donc, cette 'descente aux enfers' que représente la grande surface étalée sur une carte a, dans ses rayons convoités tous les produits chers au commun des mortels - et, les sous-chefs comme celui qui les gouverne, connaissant par avance que toute destruction de la base d'un tas - fut-il pyramidal - entraînerait forcément l'effondrement de l'édifice savamment monté au fil des jours.

"Loin des yeux, loin du coeur", cette remarque et ma foi vraie puisqu'en territoires lointains d'outre-mers, l'on en ignore tout des dernières facéties du chef et le soucis présent est plutôt de se remplir le ventre. Point barre. D'ailleurs, la terre est une boule (et non une pyramide !) où si dans le ciel ne circulent que les oiseaux et les avions ou d'autres satellites, l'on a que faire de caméras haut perchées pas plus que d'être épiés par des extra-terrestres.

Ainsi donc, le trône a cette idée de supériorité autant qu'il pourrait en être du pôle nord sur le pôle sud, des pingouins sur les manchots et des courants du gulf-stream sur les alizés ! Y a pas de quoi fouetter un chat (fut-il gardien de pyramide).