"Fukushima days"

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L'homme d'aujourd'hui est passé du stade préhistorique du 'rien-à-foutre' au stade 'quelque-chose-à-faire' en presque moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! Le 'progrès' (c'est-à-dire faire autre chose quand c'est les vacances) s'appelle aujourd'hui 'le travail'. Le travail dissimulé sous l'arrogant pseudonyme de 'petit job pour l'été (quatre saisons)', ou 'appoint salarié (injustement appelé 'travail au noir') qui a tout lieu de définir en "esclave-bouge-ton-cul' ! j'ai du pognon à faire sur toi".

A voir les béatitudes des gens pas comme les autres à se relativiser dans le devoir d'aider son prochain, il n'y a pas loin de penser qu'ils "feront l'affaire" à les voir faire la queue pour trouver 'ce qu'ils leurs manque', et à trimer plus qu'il n'en faut par journées de 40 heures (!).

A l'heure où les satellites de communication ont été rentabilisés (aux frais du contribuable) plus de 10.000 fois, devoir encore banquer pour ouvrir sa gueule au téléphone doit être réfléchi. "Comment faisait-on avant ?" 'Avant'?... avant, il n'y avait pas ces moyens dispendieux de transmettre à l'autre le coût des mots (ou le choc des photos), l'on avait une langue pour dialoguer en vis-à-vis (certes 'loin des ami(e)s du bout du monde) mais encore ce pouvoir d'apporter ou de s'apporter le ce qu'il manque à chacun. Les vacances ou temps de loisirs ne s'appelaient pas du vocable inapproprié voire péjoratif de chômage, mais 'bien dans sa peau' (ou dans ses baskets). Le "se la faire" ou "se la couler douce" est aujourd'hui montré du doigt ! Gare donc à celle ou celui qui réussit ! Être pris à partie par des gens qui acceptent... de travailler pour les autres !

Ainsi vont d'un côté les moutons bêlant qui renflouent les puits sans fond des Danaïdes libérées et les contemplateurs de la vie commune aux îles 'loin du monde' qui savourent a chaque heure le bonheur de ne pas connaître 'la mode' à plein temps. 'Mode' qui a tout lieu de s'éterniser aux vues des fausses montagnes de dettes que les particuliers sont censés recouvrir les poussant à l'esclavagisme conséquent dont même le mot fait dur à entendre et peur de 'retrouver' ce qu'était la 'traite des blanches' des siècles passés.

            "Respirez, vous êtes mort !" Les chemtrails nouvelle génération s'appellent désormais "Fukushima dream". De l'invisible, de l'inodore mais du concret qui vous pénêtre. Des millions de particules qui volent dant l'air que vous respirez (ou que vous allez), que vous dévorez à pleines dents dans tout ce qui se consomme, du cancer 'en-veux-tu-en-voilà' qui feront sûrement les morts jeunes de demain aux plaintes non déposées (!). Voilà une découverte qu'elle est bonne !