mardi 18 octobre 2011

Les enfants qui refusent de mourir

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Les enfants humiliés par leur professeur parce qu'ils ont refusé de boire du lait - le secrétaire de cabinet en chef ricane
Être enfants à Fukushima : Un situation peu enviable
Le quotidien des enfants de Fukushima

On savait déjà que, dès les premiers jours de l'évacuation de la zone d'exclusion, les habitants de Fukushima étaient systématiquement mis à l'écart du reste de la population, car victimes de discrimination: les gens craignant de se voir contaminés par les radiations à leur simple contact, ou simplement par leur présence.
On sait depuis quelques mois que les enfants de la région de Fukushima doivent désormais porter un dosimètre - un appareil de mesure réservé en général aux travailleurs du nucléaire - pour aller à l'école. On sait aussi que ces enfants ne sortent plus en récréation et restent jouer en classe, afin de ne pas risquer de rentrer en contact avec de la terre contaminée par du Césium ou d'autres radionucléides hautement radioactifs. En effet : Du fait de leur leur croissance, de leur fragilité, les enfants sont 10 fois plus vulnérable aux effets des radiations que les adultes. (...)

http://kibo-promesse.org/2011/10/enfants-humilies-fukushima/?utm_medium=facebook&utm_source=twitterfeed

5 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Cà y est, je suis de retour !

18 octobre 2011 à 21:42  
Blogger huemaurice7 a dit...

Thyroïde, le cancer des radiations

[18 octobre 2011 - 15h45]

L’accident de Fukushima au Japon en mars dernier, a provoqué une vague d’inquiétude partout dans le monde. Et la peur d’un incident semblable en France, soulève la question de la prise en charge des cancers de la thyroïde. En effet, cette maladie est directement liée à une exposition radioactive. La Société française d’Oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la face et du cou (SFORL) a naturellement décidé de mettre ce thème au cœur de son congrès annuel qui s’est déroulé du 15 au 17 octobre à Paris. Le Pr Emmanuel Babin, responsable de l’unité cancérologie tête et cou au CHU de Caen, fait le point sur cette pathologie.
En cas d’exposition à des rayons radioactifs comme ce fut le cas au moment de l’accident de Tchernobyl il y a 30 ans, et plus récemment à Fukushima, la thyroïde est la première affectée. Pour la protéger, il faut la saturer d’iodure de potassium dans de brefs délais. En effet, l’absorption de ces comprimés permet de saturer la thyroïde en iode stable. « Lorsqu’elle ne les prend pas à temps, la victime est très exposée à développer un cancer de la thyroïde. C’est ce qui s’est produit à Tchernobyl, avant tout chez les jeunes enfants, et c’est ce qui va se produire à Fukushima », explique le Pr Babin.

Les pratiques médicales en cause
Les accidents nucléaires sont-ils les seuls responsables des cancers de la thyroïde ? « Evidemment non puisqu’en France, leur incidence a été en constante et régulière augmentation, de 6% par an entre 1980 et 2005 », explique notre expert. « L’usage médical des rayonnements dans l’enfance, est partiellement en cause ». Ce que confirme l’Institut de Veille sanitaire (InVS), dans un rapport récemment publié sur la question. Pour expliquer l’augmentation de cette incidence, les auteurs « évoquent principalement l’évolution des pratiques médicales. Les connaissances scientifiques ne (permettant) pas d’exclure la possibilité d’un faible excès de cancers de la thyroïde en France lié à l’accident de Tchernobyl ».
Prise en charge précoce
Chaque année, environ 3 700 cas de cancers de la thyroïde sont diagnostiqués en France. (...)

http://www.destinationsante.com/Thyroide-le-cancer-des-radiations.html

18 octobre 2011 à 22:53  
Blogger huemaurice7 a dit...

17/10/2011
Le site de Fukushima relâche toujours 2.4 GBq chaque jour dans l'atmosphère
Comment décontaminer efficacement quand la contamination se poursuit ?

Tepco a annoncé dans son bulletin d'hier que la quantité de radioactivité continuant à s'échapper du site accidenté était estimée à 100 millions de Becquerel (MBq/h) par heure. Les premiers jours après l'accident, 6 Tbq s’échappaient chaque heure des réacteurs éventrés et des piscines asséchées. C'est évidemment mieux aujourd'hui (environ 6000 fois moins) mais la quantité relâchée n'est cependant pas négligeable : il faut savoir qu'en France, un site de production équivalent à celui de Fukushima (6 tranches) n'est autorisé à relâcher qu'environ 0.8 GBq d'effluents radioactifs gazeux par an, soit 90000 Bq par heure (hors gaz dits "nobles").

Si les chiffres présentés par Tepco sont honnêtes, le site de Fukushima rejette donc toujours aujourd'hui environ 1000 fois ce qui est autorisé en France pour un site similaire.

C'est donc une équation insoluble que tentent de résoudre les autorités locales de la région de Fukushima livrées à elles-mêmes : comment décontaminer sols, toits, bâtiments, aires de jeux, stades, jardins publics... qui sont déjà gravement contaminés et pour de nombreuses années alors qu'à 60 Km de là, le site accidenté de Fukushima Daiichi relâche toujours chaque jour, chaque heure, de nouveaux radioéléments dans l'atmosphère ? (...)

http://www.gen4.fr/blog/2011/10/le-site-de-fukushima-rel%C3%A2che-toujours-24-gbq-chaque-jour-dans-latmosph%C3%A8re.html#tp

18 octobre 2011 à 23:05  
Blogger huemaurice7 a dit...

Eva Joly : Hollande sur le nucléaire, "ce nest pas suffisant"
France Info - 10:00

Eva Joly estime que la proposition de François Hollande de baisser de 25% la part du nucléaire dans l'électricité produite en France n'est pas suffisante. Pour la candidate d'Europe Ecologie Les Verts, il faut aller plus loin, surtout après la catastrophe de Fukushima.
Par ailleurs, sur l'affaire Squarcini, l'ancienne juge d'instruction estime que le patron du renseignement français doit démissionner après sa mise en examen hier.

(...) De l'argent pour la campagne EELV
"Je lance un appel aux citoyens pour qu'ils soutiennent ma campagne, pour que je puisse la faire en toute indépendance [...] Notre budget est de 4 à 5 millions d'euros"

http://www.france-info.com/chroniques-les-invites-de-france-info-2011-10-18-eva-joly-hollande-sur-le-nucleaire-ce-n-est-pas-suffisant-569518-81-188.html

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"De l'argent" !! Voilà tout ce que peut demander un candidate à l'élection !!
Suite à quoi, les usagers se chaufferont aux feux de pailles, de bois, de feuilles ou... au fioul dans les centrales pour faire de l'électricité... 'verte' !! (ou à l'éolienne ! & px solaires !)

18 octobre 2011 à 23:20  
Blogger huemaurice7 a dit...

Fukushima, informations techniques du 18/10
Les manuels d'accident sévère caviardés n'ont finalement pas été utilisés lors de la phase accidentelle

Tepco a enfin livré hier une version non caviardée de son manuel de procédures d'accident sévère aux autorités. Il semblerait que ce dernier n'ait même pas été ouvert lors de la gestion de la phase critique entre le 11 et le 15 mars 2011. Le raisonnement de Tepco semble être celui-ci : lors du blackout station (coupure électrique totale du site) la procédure SCRAM (arrêt d'urgence par montée hydraulique des barres de contrôle) a été correctement terminée aussi l'opérateur a estimé être dans le cadre d'une procédure normale et non accidentelle. Étonnant, non ?

Il semblerait par ailleurs que le contrôle-commande des BWR General Electric soit impossible à piloter en cas de blackout station ; ainsi les commandes nécessaires à la gestion de l'accident n'auraient pu être effectuées en l'absence totale d'énergie électrique. D'où un niveau de panique élevé révélé par les personnels sur place (c'était le noir complet, tout le monde courait et se cognait, personne ne savait quoi faire).

Extrait de l'article de Kyodo News du 2/10 :

Il a été révélé le 2 octobre par la commission d'enquête de Tepco que le manuel d'accident grave n'a été d'aucune utilité, car il assumait qu'au moins un moyen électrique de secours comme un générateur diesel était opérationnel. Aucun de ces moyens annexes n'était en fait disponible, l'ensemble étant hors-service.

Tepco considérait donc que les moyens électriques principaux et secondaires ne pouvaient faillir simultanément !

Peut-être l'opérateur était-il simplement honteux d'avouer publiquement que ses procédures accidentelles internes étaient loin d'être fiables ? C'est raté ! (...)

http://www.gen4.fr/blog/2011/10/fukushima-informations-techniques-du-1810.html#tp

18 octobre 2011 à 23:33  

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