dimanche 19 février 2012

6 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Tremblements de terre sud Fukushima:

Magnitude: 5.1
L'échelle de Mercalli: 5
Date-Time [UTC]: 19 Février 2012 à 05:54:50 UTC
Date de Local / Heure: Sunday, Février 19 2012 à 05h54 dans la nuit à l'épicentre

http://hisz.rsoe.hu/alertmap/read/index.php?pageid=seism_read&rid=230824
________________
Magnitude: 5.0
L'échelle de Mercalli: 5
Date-Time [UTC]: 19 Février 2012 à 05:54:54 UTC
Date de Local / Heure: Sunday, Février 19 2012 à 05h54 dans la nuit à l'épicentre

http://hisz.rsoe.hu/alertmap/read/index.php?pageid=seism_read&rid=230825
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Magnitude: 4.5
L'échelle de Mercalli: 4
Date-Time [UTC]: 19 Février 2012 à 13:12:30 UTC
Date de Local / Heure: Sunday, Février 19 2012 à 13h12 dans l'après-midi à l'épicentre

http://hisz.rsoe.hu/alertmap/read/index.php?pageid=seism_read&rid=230857

19 février 2012 à 18:26  
Blogger huemaurice7 a dit...

Corium (nuclear reactor)

http://www.enotes.com/topic/Corium_(nuclear_reactor)

L'AK-47 a été utilisé pour séparer des morceaux du haut rayonnement interférant avec l'électronique, pour l'analyse. !

http://www.enotes.com/topic/AK-47

19 février 2012 à 18:27  
Blogger huemaurice7 a dit...

19.02.2012

Article de Janick Magne, de retour de Futaba (proche de Fukushima)
Janick Magne

Bonjour à tous,
Je suis rentrée ce soir à Tokyo.
Cette visite de FUTABA et ma rencontre avec divers membres de la famille qui m'a amenée là-bas ont été poignantes.
Je me croyais forte, j'ai tenu le choc tant que j'étais avec eux tous, mais ce soir, en rentrant chez moi, je me suis mise à pleurer.... Les images des mais...ons écroulées, de la chaussée défoncée, de la ville basse en bordure de mer complètement disparue (il ne reste qu'un terrain vague à l'infini), les os des vaches dans l'étable (les gens pensaient revenir le lendemain, ils n'imaginaient pas que l'évacuation serait sans retour, ils ont laissé les vaches enfermées dans l'étable), la demi-machôire d'une vache dans la boue sur la route (probablement rongée par des chiens errants affamés), le ventre gonflé d'une autre vache en putréfaction venue mourir sur le bord de la route, les devantures de magasins démolies, les petits temples traditionnels tout de guingois, les monuments dans le cimetière en grande partie renversés, les rideaux dérisoires qui sortent par des fenêtres cassées et s'agitent au vent glacial de février, et puis toutes ces belles maisons intactes, récentes, entourées de jardins, dans lesquelles plus personne ne peut revenir vivre parce qu'elles sont contaminées....
Mes amis essayant de récupérer quelques affaires, qu'il leur faut présenter au contrôle pour déterminer si elles ne sont pas trop radioactives pour sortir de la zone... Eux-mêmes munis d'un compteur emprunté quelque part pour vérifier encore une fois... La plupart du temps, les vêtements sont trop contaminés pour pouvoir être emportés.
Ces gens pudiques sur leur malheur mais qui ne sourient plus, qui avaient une belle vie ici, entre la forêt, les montagnes et l'océan, aujourd'hui réfugiés dans des préfabriqués minuscules...Ils avaient des vaches, des maisons, des terres, des rizières...
Pudiques mais ils se lâcheront tout à l'heure, lorsque, tous réunis autour d'un déjeuner dans un restaurant d'une autre ville, ils me diront : "Jamais je n'aurais imaginé devenir aussi pauvre." "J'aurais tellement voulu aider ceux de la ville basse, dont les maisons ont été englouties par le tsunami, les héberger, mais c'était impossible: notre maison est contaminée, plus personne ne peut y vivre." "Après des mois dans un lycée désaffecté à partager une salle de classe avec d'autres réfugiés, on a réussi à trouver un tout petit appartement, mais on n'a pas de travail, et puis on est loin de la mer, ça nous manque, on a toujours vécu ici." "On a encore 12 ans de crédit à payer pour la maison, devenue inhabitable.... Le peu d'argent qu'on reçoit, on est obligé de la garde pour payer le crédit.... On n'a plus rien." (C'est un problème fréquent au Japon: les gens continuent de payer les crédits quoi qu'il arrive, même si leur maison est effondrée ou devenue insalubre suite à une catastrophe). "Ma maison, c'est la maison jaune avec la grande baie vitrée, face à la mer, que tu as vue tout à l'heure. Elle est fortement contaminée, il n'y a plus rien à faire.

(suite en dessous):

19 février 2012 à 18:29  
Blogger huemaurice7 a dit...

" En temps normal, après une catastrophe naturelle, les gens s'entraident, nettoient, reconstruisent ensemble, et la vie repart.... MAIS UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE N'EST PAS UNE CATASTROPHE NORMALE. Il ne reste que des ruines, des maisons vides et des villes-fantômes, et on ne peut rien faire, rien réparer : ni les routes, ni les toits, ni les murs ! Plus de place pour les hommes, plus de place pour leur labeur, plus de place pour leurs animaux ni leurs champs. C'est comme si l'homme était de trop. Quelqu'un qui se retrouve sans rien et dont la vie professionnelle avait toujours tourné autour des centrales m'a dit aujourd'hui : ------"Il faudrait une autre forme d'énergie..."

http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2012/02/19/article-de-janick-magne-de-retour-de-futaba-proche-de-fukush.html
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(Hahaha !) Janick Magne sortie des bureaux ! (voir: "Caroline fait sa cuisine") . Elle découvre (!!!) que le danger existe ailleurs que dans l'éprouvette communiste ! et que dans le 'Punishment park' elle se situe entre deux assiettes (!). Celle du tout nucléaire et, celle du retour au temps modernes du préhistorique. Ainsi, plutôt que de se poser question sur le pourquoi, le comment, elle étale avec cette gravitude contemplative des fonctionnaires la résultance de son savoir. Reportage sans savoir, sans communication et sans conclusions portées.
Plutôt que d'envisager une défense aux préjudices subis, elle optempère dans ses oeillères de bureaucrate à définir l'avenir autrement. 'Autrement' est une belle chose quand on sait de quoi proposer dans "l'autrement", or, toutes constatations faites,(elle nous décrit les drames des bestiaux abandonnés morts là sans entretiens, ces terres saccagées par les plantes qui y poussent et ce miracle de la campagne qui 'reprend ses droits') elle ne propose rien. Soit. (aucune alarme-coup de gueule pour les 'retournés chez eux' qui vivront l'infortune de ne pouvoir bâtir un autre avenir que celui du passé subi). N'y voit-elle que son avenir médiatique assuré ? Bien sûr, pas facile en ces lieux de parler d'une autre politique que celle du chateau-fort la surveillant de près, mais, elle aurait pu (en ces temps modernes de l'internet) redéfinir son point de vue en partageant avec les responsables une autre solution que de la mise en bateau.
A tous danger on s'en défend. On s'en défend sans baisser les bras en absorbant des situations qui s'y passent les épreuves de la réflexion, du constructivisme. Non; elle s'avoue vaincue devant des choses toute naturelle qui s'y déroulent. Exaspérant.
A tous points de vue, le miracle ne viendra pas d'elle. Va t-elle s'évanouir ? La suite au prochain épisode.
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http://sites.google.com/site/collectif83vaincrebspetsofemo/hom

19 février 2012 à 18:32  
Blogger huemaurice7 a dit...

Il n'y a pas qu'à Minamisoma qu'il y a des retombées. La préfecture de Fukushima communique encore un pic de radioactivité pour le césium, avec un total de 349 MBq/km² pour la période 15-16 février 2012, contre 8,98 MBq/km² la veille.
lien :

http://www.pref.fukushima.jp/j/koukabutsu51.pdf

http://www.forum-rpcirkus.com/t2129p1035-les-informations

19 février 2012 à 18:35  
Blogger huemaurice7 a dit...

Fukushima-city : les chiffres et la FAQ de la contamination

19/02/2012

Q : Pourquoi de telles variations dans les relevés ?
R : La contamination n'est non seulement pas homogène (elle forme fréquemment des tâches ou hotspots) mais ces zones se déplacent fréquemment par des effets de re-concentration induits par le vent, la neige, la pluie et l'écoulement de l'eau

Q : 350 Millions de Becquerels au km2 de radio-césium, ça représente quoi ?
Chut ! C'est un grand secret nucléaire ! Sérieusement, pour tenter de comparer, après la catastrophe de Tchernobyl, la limite de zone radioactive "n°. 4" était fixée à 37 KBq/m2 de radio-césium soit 37000 MBq/km2 ; nous atteignons ici 350 MBq/km2 le 15 février soit environ 100 fois moins
Q : A quelle distance de la centrale de Fukushima-Daiichi ce relevé est-il effectué ?
R : Fukushima-city, 300.000 habitants, est située à 62 Km au Nord-Ouest du site accidenté

Q : Quelle a été l'activité maximale de césium détectée à cet endroit (Fukushima-city) ?
R : Le chiffre de 350 MBq/km2 relevé le 15 février 2012 correspond approximativement à l'activité maximale constatée à cet endroit depuis le début de la catastrophe nucléaire

Q : Pourquoi un tel pic d'activité surgit-il 1 an après la catastrophe ?
R : La durée de demi-vie du césium-137 fait qu'il faudra des centaines d'années avant que l'activité ne disparaisse ; la période du Cs-134 est environ 10 fois moins élevée (2 ans contre 20 ans)

Q : Pourquoi alors un tel rapport Cs-137 / Cs-134 une année après la phase aiguë de l'accident ?
R : Excellente question ! Soit le site "crache" encore beaucoup de césium-134 "frais", soit la dispersion des 2 isotopes du césium est différente, ce qui ne semble pas logique car leurs caractéristiques physiques sont proches...

http://www.gen4.fr/blog/2012/02/fukushima-city-les-chiffres-et-la-faq-de-la-contamination.html#tp

19 février 2012 à 18:36  

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