vendredi 17 février 2012

La centrale de Fukushima : l’interminable cauchemar

à lire absolument:

20 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

De l'art d'arrêter un réacteur nucléaire

Gaëtan Girardin, chercheur en génie nucléaire, nous donne les clés pour mieux comprendre la sécurité des réacteurs. En point de mire, la catastrophe de Fukushima, mais aussi le récent incident mineur de Mühleberg (Suisse).
Le 8 février à 13h45, le réacteur de la centrale nucléaire de Mühleberg s'est arrêté automatiquement, suite à la détection d'une anomalie. Sans être fréquents, de tels événements ne sont pas exceptionnels.
Gaëtan Girardin, chercheur en génie nucléaire et responsable du réacteur Crocus à l'EPFL, participe le 22 février prochain à Sciences! On tourne, un cycle de conférence grand public, sur le thème “Un an après: Fukushima a-t-il vraiment changé la donne?”. Il nous fournit quelques éléments techniques pour mieux comprendre le fonctionnement des centrales nucléaires et, plus particulièrement, la procédure d'arrêt qui avait fait défaut au Japon.

Après Fukushima, la population a réalisé qu'on ne désactivait pas un réacteur nucléaire comme on éteint la lumière. Les choses sont un peu plus complexes.

Gaëtan Girardin : c'est exact. Il s'agit avant tout d'arrêter une réaction en chaîne. Un réacteur nucléaire, c'est une cuve remplie de barres métalliques contenant de l'uranium, du diamètre d'un stylo, plus ou moins. Il s'agit du combustible nucléaire proprement dit. En se désintégrant, un noyau d'uranium relâche des neutrons, qui vont collisionner ses voisins, et ainsi de suite… La chaleur produite par ces réactions de fission va servir à produire de la vapeur, laquelle va faire tourner une turbine électrique. Ce point est commun à toutes les centrales. Pour arrêter le réacteur, c'est-à-dire pour stopper la réaction en chaîne, il faut agir sur la production des neutrons, ou les capturer.

Concrètement, comment procède-t-on pour neutraliser de si petits objets?

Entre les crayons de combustible, ou parfois à la place de certains d'entre eux, on introduit des barres dites «de contrôle». A Mühleberg, par exemple, il s'agit de matériaux sous forme de céramique, à l'intérieur d'une gaîne métallique, qui ont comme propriété d'absorber les neutrons. Dans d'autres réacteurs, le système peut varier. Mais quelle que soit la technologie, le principe reste le même.

A Fukushima, la réaction avait pourtant été correctement arrêtée…
C'est que cela ne suffit pas. On sait qu'une fois la réaction en chaîne arrêtée, un réacteur produit encore environ 7% de son énergie de fonctionnement, sous forme de chaleur. Cela peut paraître anodin, mais si vous considérez la puissance d'une installation nucléaire, et le fait que le tout soit confiné dans un espace très restreint, il y a de quoi endommager sérieusement les matériaux. Il faut bien comprendre une chose: la chaleur ne s'évacue pas par magie. De la même manière, lorsque vous éteignez une plaque électrique, sa température ne descend pas instantanément à 20 degrés. On utilise donc un circuit d'eau pour refroidir le réacteur, notamment après son arrêt. Si cette opération n'est pas correctement effectuée, il y a un risque que les matériaux fondent: d'abord les barres de combustible, puis la cuve et, enfin, l'enceinte de confinement en béton. A Fukushima, c'est précisément ce qui s'est passé. Suite au séisme, les réacteurs se sont arrêtés correctement, mais le tsunami a noyé les installations de refroidissement et provoqué ensuite une fusion du cœur.

(suite en dessous):

17 février 2012 à 10:36  
Blogger huemaurice7 a dit...

A Mühleberg, c'est un simple contrôle de routine qui aurait provoqué l'arrêt du réacteur.
Visiblement, les techniciens en poste ont procédé à un relevé d'eau au mauvais endroit, par rapport à ce qui avait été initialement prévu. Je ne connais pas les détails de cet incident. Peut-être cela a-t-il provoqué une légère variation du débit ou de la pression dans une partie du circuit d'alimentation en eau de refroidissement. Peu importe les raisons, puisque cela a été détecté par le système de surveillance, et que le réacteur s'est automatiquement mis en arrêt. Il s'agit d'une procédure normale en pareille circonstance.

Dans quelles circonstances les systèmes sont-ils programmés pour provoquer l'extinction ?

Le réacteur est équipé de nombreux systèmes de sécurité, qui surveillent les parties vitales de la machine. Il y a des points sensibles, comme par exemple la température du combustible ou le débit d'eau dans le circuit de refroidissement. La moindre anomalie, même mineure, va être détectée et analysée par les systèmes de sécurité, et provoquer un arrêt automatique du réacteur. C'est absolument essentiel.

Ce n'est pas la première fois qu'un réacteur est arrêté automatiquement. Le phénomène est même assez fréquent.

Il ne faut pas exagérer non plus. Le dernier arrêt à Mühleberg date de 2007, cela n'arrive donc pas tous les jours. En 2011, aucun de nos cinq réacteurs n'a connu d'interruption d'exploitation par le système automatique. Ce qui me frappe, c'est précisément que ces arrêts soient perçus comme un problème. A mon sens, il est plutôt rassurant que nos centrales soient faites en sorte que le réacteur s'arrête de lui-même à la moindre anomalie. Cela montre qu'on ne transige pas avec la sécurité

http://www.enerzine.com/2/13495+de-lart-darreter-un-reacteur-nucleaire+.html

17 février 2012 à 10:38  
Blogger huemaurice7 a dit...

Que coûte vraiment l'arrêt d'un réacteur de 900 MWe ?

"Arrêter une tranche (nucléaire ou non), en état de fonctionnement et jugée sûre par l’Autorité de sûreté peut représenter une perte de valeur pour son opérateur et la collectivité, qu’il convient d’apprécier" affirment les auteurs du rapport "énergies 2050".

Pour cela, le comité d'experts propose deux modèles de calcul. Le premier évalue le manque à gagner d’un arrêt immédiat tandis que le deuxième évalue le manque à gagner d’un arrêt en 2020 (au moment de la quatrième visite décennale) par rapport à une prolongation de l’exploitation jusqu’à 60 ans.

Ils sont fournis à titre d’ordre de grandeur.

a) Coût d’un arrêt immédiat

Une centrale nucléaire d’une puissance de près de 900 MWe produit environ 6,3 TWh d’électricité par an, si l’on retient un taux de production de 80 %.

À court terme (les premières années), l’arrêt immédiat d’une centrale nucléaire imposerait à EDF de recourir au marché pour compenser la perte de production. En retenant comme prix de marché 55 €/MWh, et comme coût d’exploitation d’une centrale nucléaire 25 €/MWh comme le mentionne la Commission Champsaur, le manque à gagner annuel pour EDF lié à la fermeture d’un réacteur serait de 6,3 x (55 – 25) M€, soit environ 190 M€, hors investissements nécessaires à la prolongation de l’exploitation au-delà de 40 ans et hors investissements consécutifs aux évaluations complémentaires de sûreté.

Notons que l’agence de notation Standard & Poor’s dans sa View Analyst Contact Information, publiée le 28 novembre 2011 (challenge), évalue à 400 M€/an la perte pour EDF associée à l’arrêt des deux tranches de Fessenheim, ce qui aurait comme impact immédiat de dégrader sa note.

À plus long terme, le prix de marché est incertain. On supposera ici que, dans le cas d’un arrêt immédiat d’une centrale de 900 MWe, l’électricité de substitution est fournie par des centrales au gaz, dont le coût complet peut être estimé à 70 €/MWh pour un coût du gaz de 13 $/Mbtu.

Dans le cas où l’exploitation de la tranche serait prolongée jusqu’à 60 ans, on tient compte de l’impact bénéfique du report du démantèlement et des investissements qui devront être faits en amont et lors de la quatrième visite décennale, évalués par la Cour des comptes, d’après les données d’EDF, à près de 950 M€ par réacteur (soit 55 Mds€ pour le parc), y compris les mesures consécutives aux évaluations complémentaires de sûreté. Le coût d’exploitation retenu est toujours celui indiqué par la Commission Champsaur. Le manque à gagner, en valeur actualisé e 2012 (au taux de 8 %) d’un arrêt immédiat de la tranche par rapport à la prolongation de son exploitation jusqu’en 2040 peut ainsi être évalué à 3 Mds€.

(suite en dessous):

17 février 2012 à 10:40  
Blogger huemaurice7 a dit...

Il est à noter, en termes d’analyse de sensibilité, que :

• avec des frais de jouvence supérieurs de 25 %, soit 1 200 M€, la valeur actualisée nette (VAN) de la centrale nucléaire de 900 MWe serait de 2,8 Mds€ ;

• une durée d‘exploitation effective de 55 ans au lieu des 60 ans prévus, abaisserait sa valeur à 2,8 Mds€ ;

• si le prix de l’électricité de substitution était de 55 €/MWh, sa VAN serait alors de 1,8 Mds€.

b) Coût d’un arrêt à 40 ans au lieu de 60 ans

Selon les mêmes hypothèses, mais en comparant le cas où la centrale serait arrêtée en 2020 avec celui où elle le serait en 2040, le manque à gagner, en valeur actualisée 2012, d’un arrêt anticipé serait alors d’environ 1 Md€ (soit près de 1,8 Md€ en valeur actualisée au moment de l’arrêt en 2020).

Il est à noter, en termes d’analyse de sensibilité, que :

• avec des frais de jouvence supérieurs de 25 %, soit 1 200 M€, sa VAN serait de 0,8 Md€ ;

• une durée d’exploitation effective de 55 ans au lieu des 60 ans prévus, abaisserait sa valeur à 0,8 Md€ ;

• si le prix de l’électricité de substitution était de 55 €/MWh, sa VAN serait alors de 0,5 Md€.

http://www.enerzine.com/2/13470+que-coute-vraiment-larret-dun-reacteur-de-900-mwe+.html

17 février 2012 à 10:42  
Blogger huemaurice7 a dit...

Ce que les autorités japonaises savaient sur les risques de tsunami à Fukushima

17/02/2012

Un rapport confié aux autorités japonaises quatre jours avant la catastrophe du 11 mars envisageait la possibilité d'un tsunami assez important pour endommager la centrale, rapporte le Washington Post.

Plus grave, ce document fait référence à des études publiées dès 2009 qui alertent sur la possibilité d'une catastrophe d'envergure. Ce n'est qu'à la présentation du document par TEPCO à l’Agence japonaise de sureté nucléaire (NISA), le 7 mars 2011, que les autorités envisagent une évaluation complète des risques... mais pas avant 7 mois.
Associated Press s'est procurée ce document d’information qui suggère que la centrale, conçue pour affronter un tsunami de 6 mètres pourrait être confrontée à une vague plus grande, de l'ordre de 10 mètres. Celle qui s'est abattue sur elle le 11 mars 2011 mesurait 14 mètres.

Le rapport fait référence à des recherches menées par l’Institut national de Science et technologie en 2010 qui envisagent cette possibilité et prédisent que 2 à 3 ans seraient nécessaires pour réexaminer les risques potentiels de tsunami.
Un des auteurs de cette étude précise à AP qu'à cette époque, le risque est déjà "évident" : « Les études sur un tsunami à Fukushima étaient claires, bien avant mes recherches », explique Yuichi Namegaya. Parmi les travaux qui évoquent ce risque, ceux de Yukinobu Okamura. Dès 2009, ce spécialiste des tsunami met en garde l'autorité de régulation et se réfère à Jogan, une vague dévastatrice qui avait frappé le nord-est de l’archipel au 9e siècle.

Beaucoup d'études laissaient donc penser que la région n’était pas à l’abri d’une nouvelle catastrophe. Masaru Kobayashi, l’ancien responsable de la NISA explique lui n'avoir pris connaissance de ces riques que le jour de la réunion du 7 mars. « Je leur ai dit qu’une réponse rapide était nécessaire, si ces données étaient vraies ».
Et pourtant, même ce jour là, alors que les données sont disponibles depuis une vingtaine de mois, le gouvernement n’a pas ordonné d’action immédiate. A l'issu de la réunion, «aucune décision » n'a été prise, rapporte un porte-parole de TEPCO.
« S’ils avaient pris une décision plus tôt, ils auraient pu être préparé au 11 mars » résume Hideyuki Hirakawa, expert en science à l’université d’Osaka » ajoutant « il n’y a absolument rien que l'on puisse faire en quatre jours".

http://japon.aujourdhuilemonde.com/ce-que-les-autorites-japonaises-savaient-sur-les-risques-de-tsunami-fukushima
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" il n’y a absolument rien que l'on puisse faire en quatre jours". A part de déménager; mais c'eut été là d'obliger des masses de gens à suivre des conseils ou des ordres qui ne reposaient finalement que sur des prédictions même de bases scientifiques. Bien sûr que tout peut arriver, mais dans un pays (a part la Libye sous le Président Kadhafi) quel qu'il soit, combien sont-ils à faire réellement confiance au Gouvernement ? Aujourd'hui l'en pire du soleil levant s'épanouit tous les jours un peu plus.

17 février 2012 à 10:45  
Blogger huemaurice7 a dit...

Fukushima : la fission incontrôlée se confirme, toujours aucune info dans les medias

Par boux
Le 17/02/2012
Le Lot en Action. 17 février 2012 par Bluboux

Il y a deux jours, nous vous annoncions que la situation dérape sur le site de Fukushima (voir article). Toujours aucune information dans les médias. La présence de Xénon dans l'enceinte du réacteur n°2 (qui rappelons-le n'est plus étanche) est la preuve irréfutable qu'il y a fission, une très forte augmentation de la radioactivité à Fukushima Préfecture est constatée, la pollution au césium se poursuit avec une recrudescence vertigineuse ces derniers jours...
La température dans la cuve du réacteur n°2, qui est officiellement contrôlé et en état d'arrêt à froid, dépassait les 220°. TEPCO vient d'annoncer que cette élévation de température constatée est due à un dysfonctionnement des sondes... L'opérateur a déclaré, lors de la conférence de presse journalière, qu'il ne tiendrait à l'avenir plus compte des informations relevées par ce thermocouple.
Sur le blog citoyen consacré consacré à l'information en direct sur Fukushima (blog de Fukushima), l'article posté le 15 février a suscité de nombreuses réactions. L'auteur y répond et vous trouverez ci-dessous un complément d'informations précieux dans l'inquiétant silence médiatique qui domine :
"On savait déjà que le mot « corium » était un mot tabou. Dorénavant, il va falloir s’y faire, le mot « fission nucléaire » ne doit pas être utilisé si la fission ne se produit pas dans un réacteur en état de marche ! Dès que quelque chose est hors contrôle, on ne doit surtout plus en parler !
Soyons clairs, si on détecte du xénon-135, il y a fission de l’uranium. Si cette fission n’est pas conventionnelle, et si l’enceinte de confinement du réacteur n°2 n’est plus étanche depuis l’explosion du 15 mars 2011, à qui la faute ? Si à chaque fois qu’une mesure ne correspond pas à l’état d’arrêt à froid, Tepco décide que les appareils de mesure sont hors service, que peut-on en conclure ?
Suite aux commentaires provoqués par cet article, je tiens à faire quelques mises au point :
1) Le titre de l’article est une question. Je posais la question car l’information de la présence de xénon venait de me parvenir. Depuis, j’ai appris que le xénon était détecté au moins depuis janvier. Tepco publie de temps en temps les mesures de détection des gaz rares, et il trouve du xénon régulièrement, ce qui l’a poussé d’ailleurs à injecter une tonne d’acide borique dans le réacteur 2 le 7 février 2012. Or il faut bien savoir que ce produit est destiné à absorber les neutrons pour contrôler le taux de fission de l'uranium. Alors moi je veux bien qu’il n’y ait pas de fission nucléaire, mais il faudra qu’un physicien nucléaire explique pourquoi le xénon-135 est présent et pourquoi on injecte de l’acide borique. Quoi qu’il en soit, le fait qu’on trouve du xénon depuis janvier n’enlève rien à la question de savoir s’il y a des reprises de criticité ou non. En revanche, que personne n’en parle parce que Tepco prétend qu’il n’y a pas de fission, le fait reste étrange.
Les tableaux de Tepco sont assez éparpillés et difficiles à trouver, j’en ai fait une synthèse pour y voir plus clair. Mais avant, quelques explications s’imposent.
Suite à la découverte de xénon au mois de novembre 2011, Tepco a choisi de détecter plus finement les gaz rares en utilisant d’autres techniques que celle du « Gas vial container » : le filtre à particule (particulate filter) et le filtre à charbon (charcoal filter). C’est pourquoi depuis le 13 janvier 2012, Tepco diffuse trois tableaux au lieu d’un précédemment. Voici les mesures du filtre à charbon (J’ai transposé en Bq/m3 pour plus de lisibilité.) :
Conclusion : le taux des gaz xénon 133 et 135 restent relativement stables depuis le mois de janvier.

(suite en dessous):

17 février 2012 à 14:02  
Blogger huemaurice7 a dit...

Alors que le Gas vial container ne détecte plus rien, le filtre à charbon détecte du xénon de manière plus importante qu’en novembre. L’augmentation du taux (environ 1000 fois plus élevé) par rapport à la détection de novembre peut s’expliquer par le changement de technique d’échantillonnage.

MAIS

Pour chaque échantillonnage de gaz effectué avec le filtre à charbon, le prélèvement se fait durant une demi-heure, or Tepco ne précise pas avec quel débit. La mesure est donnée en Bq/cm3, mais comme on ne sait pas combien de cm3 ont été filtrés, Tepco se laisse en fait une marge de manœuvre pour affirmer ce qu’il veut. C’est ce qu’on appelle une information tronquée : Tepco est spécialiste de cette technique. Un journaliste devrait poser la question du débit de prélèvement directement à Tepco.
Il faut savoir que les épisodes de criticité sont la norme dans le corium de Tchernobyl. Ce sont des évènements chroniques et incontrôlables.

Je voudrais reprendre ici le commentaire de Delphin qui éclaire la situation :
« S'il s'avère qu'il y a des reprises de criticité, la température s'élevant fortement consécutivement au redémarrage localisé de réactions en chaîne, ces dernières s'étouffent alors d'elles mêmes.
Pour s'initier et se développer, une réaction en chaîne a besoin, dans ces conditions non optimales de faible densité d'uranium 235, d'une température la moins élevée possible.
Comme les fissions s'accompagnent de forte chaleur, les réactions s'étouffent, pour reprendre ici ou ailleurs, dès que la température est suffisamment redescendue, l'eau jouant alors son rôle de modérateur ("ralentisseur" de neutrons).

Le problème, c'est que chaque bouffée de reprises recrée de nouveaux produits issus des fissions, dont certains gazeux qui peuvent migrer vers la surface, et que nous avons alors à faire avec un réacteur nucléaire sporadiquement éternellement en activité, avec ce que ça signifie comme accumulation. »
Il est possible enfin que Tepco injecte du bore pour essayer de durcir le corium, ce qui atténue l’extériorisation des produits de fission lors d’un épisode de criticité. Mais les tremblements de terre peuvent briser ces croûtes formées en quelques secousses, ce qui peut conduire à des bouffées de gaz radioactifs.
2) Certes la référence au témoignage d’un travailleur dans la centrale est incertaine (témoignage rapporté par un blogueur japonais sans mention d’identité), mais je fais confiance en la capacité de compréhension et de tolérance de mes lecteurs. C’était une manière d’illustrer ce qui se passait dans la centrale, en me tournant vers une des rares sources d’informations disponibles sur Fukushima. Je rappelle en passant que les travailleurs de Tepco ont interdiction absolue de parler de leur travail. Je rappelle aussi qu’officiellement, il n’y a eu aucun mort dû à la radioactivité depuis le début de la catastrophe…
Etant donné que Fukushima a arrosé le monde entier de plutonium, j’estime qu’il serait normal que l’ONU prenne en charge le suivi de cette catastrophe qui est une agression envers l’humanité. Or rien ne se passe, l’industrie nucléaire est préservée sans débat. Il est déplorable de devoir avoir recours à des blogs pour pêcher des informations. Tepco diffuse des informations parcellaires et tronquées depuis un an. Tout le monde trouve ça normal et reprend ces informations sans sourciller, sans esprit critique.

L’analyse fine des mesures de xénon montre que Tepco est encore en train de cacher la réalité des choses. Evidemment, il ne semble pas y avoir des quantités phénoménales de xénon détectées, donc le risque d’une explosion est sans doute exagéré. Mais cette manière de distiller de l’information invérifiable devrait être dénoncée par les médias.

(suite en dessous):

17 février 2012 à 14:04  
Blogger huemaurice7 a dit...

3) Voici des précisions sur le xénon, tirées directement de Wikipédia :
Le xénon-135 est un radionucléide (demi-vie : 9,17h), qui se forme directement dans la fission de l'uranium (dans la proportion de 0.4%) et indirectement par filiation radioactive à partir de l'iode-135 de période 6,7h (dans la proportion de 5.6%).
Le xénon-135 formé peut donner du césium135, mais également donner du xénon136 par capture d'un neutron (ces deux noyaux sont pratiquement stables et de section efficace négligeable). La proportion relative de ces deux consommations dépend du flux de neutrons.
Le xénon 135, artificiel, est un élément jouant un rôle important dans les réacteurs de fission nucléaire. 135Xe possède une section efficace d'absorption très importante pour les neutrons thermiques, 2,6×106 barns, et agit donc comme absorbeur de neutrons ou comme poison pouvant ralentir ou stopper la réaction en chaîne. Cet effet a été découvert dans les tout premiers réacteurs nucléaires construits par le projet Manhattan pour produire du plutonium. Heureusement pour eux, les ingénieurs ayant dimensionné le réacteur avaient prévu de la marge pour augmenter sa réactivité (nombre de neutrons par fission qui eux-mêmes induisent la fission d'autres atomes du combustible nucléaire).
L'empoisonnement du réacteur par le 135Xe joua un rôle important dans la catastrophe de Tchernobyl."
Autres informations, autres avis :
*Extrait du communiqué de l’IRSN : « L'absence d'évolution des mesures de la teneur en Xénon 135 infirme l'hypothèse d'une reprise de la criticité dans le cœur; par mesure de précaution, TEPCO a néanmoins injecté de l'eau borée dans la cuve. En conclusion, sur la base des informations actuelles, le refroidissement du combustible reste assuré et l'IRSN n'identifie pas, à ce stade, d'évolution significative par rapport à la situation antérieure. »
*Ce qu’en pense Dominique Leglu, docteur en physique nucléaire et physique des particules, directrice de rédaction du mensuel scientifique Sciences et Avenir :
Lire son avis du 10 février 2012.
*A propos du Xénon-133, article de l’AIPRI de novembre 2011 :
http://aipri.blogspot.com/2011/11/le-xenon-133-tres-faiblement.html
*Intervention radio récente du professeur Koide Hiroaki datant du 14/02/2012, concernant la situation du réacteur n°2 (résumé de Aizen Kaguya, groupe Fukushima Informations):
- Le thermomètre semble ne pas fonctionner pour le réacteur 2. En réalité, cet appareil est un des plus fiables. Koide pense que c'est plutôt un câble alimentant l'appareil qui est endommagé.
- En attendant, aucun robot ne peut se rendre à l'intérieur de la cuve.
- Concernant le xénon: pas de risque d'explosion ou ce genre de choses spectaculaires en vue. Koide observe que la présence de xénon signifie simplement que la fission du combustible d'uranium est toujours en cours "quelque part" dans les soubassements. Il pense que l'on peut imaginer qu'il s'agit d'un état qui ressemblerait à celui d'un corium toujours en ébullition avec rejets intermittents. Il dit qu'il faut éviter que cela continue car ce sont ces rejets qui peuvent causer des dommages aux travailleurs sur place.
- Il ne sait pas où se trouve actuellement le corium.

(suite en dessous):

17 février 2012 à 14:05  
Blogger huemaurice7 a dit...

Merci à tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre à ce débat et m’ont éclairé et aidé à faire cette mise à jour ! Nous n’avons pas la réponse à la question posée dans le titre, mais nous avons plus d’éléments pour comprendre ce qui peut se passer à l’intérieur du réacteur.

http://www.lelotenaction.org/blog/fukushima-la-fission-incontrolee-se-confirme-toujours-aucune-info-dans-les-medias.html
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"La présence de Xénon dans l'enceinte du réacteur n°2 (qui rappelons-le n'est plus étanche)"
Faut dire que lors de l'explosion du 11 Mars, le dit réacteur à quelque peu été déchapeauté ! Boum !
"cette élévation de température constatée est due à un dysfonctionnement des sondes..."
Heu, là... l'élévation est due aux sondes... disons plutôt qu'elle est due à la présence d'uranium (+ Plutonium = MOX en n°2 ?) non stabilisé par l'eau.
Aaaaalors là, c'est un peu fort "j’estime qu’il serait normal que l’ONU prenne en charge le suivi de cette catastrophe qui est une agression envers l’humanité." suffit de voir l'action de Manhattan sur la Libye (ex-pays Libre) pour en définir les conséquences qui pourraient survenir si l''ONU' était là !
"il ne semble pas y avoir des quantités phénoménales de xénon détectées" cause au magma que représente le corium qui l'empêche de sortir, mais pas que sa présence en soit absente intérieurement.

17 février 2012 à 14:06  
Blogger huemaurice7 a dit...

17.02.2012

Fukushima, mon amour… Inactifs aujourd’hui, radioactifs demain !
Fukushima, ça vous dit quelque chose ? Si, faites un effort : le 11 mars dernier il s’est passé quelque chose au Japon. Un tsunami je crois et puis…, et puis ? Et puis une catastrophe nucléaire majeure à la centrale Tepco. Ah oui ! Ça vous revient. C’est vrai qu’on n’en parle plus guère de ces jours sombres dans les médias bien-pensants français trop occupés à disséquer les pets de travers de Sarko, Hollande, Le Pen ou Bayrou.
Eh bien je vais vous donner quelques nouvelles glanées sur la Toile.

La compagnie propriétaire et gestionnaire du site nucléaire de Fukushima Tepco – pourtant grand spécialiste du mensonge et de l’enfumage - vient de reconnaitre que la température au fond de la cuve du réacteur n°2, en théorie maintenue en dessous de 100 °C, a dépassé les 300°C, et d’annoncer que du Xénon avait été retrouvé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2. Cela signifie concrètement, comme en novembre 2011, qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu ces derniers jours et est peut-être encore en cours.En effet, les xénons 133 et 135 se créent lorsqu’il y a une fission nucléaire de l’uranium et leur période radioactive est très courte (9 h pour Xe-135 et 5 jours pour Xe-133). En clair ça veut dire que le réacteur n°2 serait reparti vers la fusion, le corium, les rejets radioactifs et…les risques d’explosion. Certains veilleurs japonais

(http://fukushima-diary.com)

citent le cas d'un ingénieur qui a préféré quitter son travail devant cette montée de température, car, pour lui, si la température dépasse les 700°, il y aurait risque d'explosion entraînant l'explosion des trois autres réacteurs situés autour et dont les cœurs ont également fondu. Les relevés des retombées radioactives à Fukushima montrent une augmentation notable des taux de césium 134 et 137 à partir des mesures effectuées du 11 au 12 février 2012 : en un jour, le césium 134 passe de 4,45 Mbq/km² à 98,2 MBq/km² et le césium 137 passe de 6,46 Mbq/km² à 139 MBq/km². Source :
http://www.pref.fukushima.jp/j/koukabutsu47.pdf.

Rassurant, non ?

Autre chose : il fait froid et vous avez la tremblote ? Vous n’êtes pas seul ! Au Japon, c’est la terre qui a régulièrement la tremblote. Et pas pour rigoler… La zone de Fukushima a été fragilisée par le tremblement de terre dévastateur du 11 mars et une succession de mini failles sont apparues dans cette région. Plusieurs chercheurs estiment qu'un autre tremblement de terre majeur peut se produire et depuis quelques semaines, effectivement, il y en a. Le dernier en date est de niveau 6. Un professeur japonais, le Professeur Dapeng Zhao a alerté les autorités de la possible survenue d'un fort tremblement de terre juste sous la centrale dans un bref délai ! Bonjour les dégâts !

(suite en dessous):

17 février 2012 à 14:22  
Blogger huemaurice7 a dit...

Pendant ce temps, Microlax 1er multiplie ses rodomontades et – devant les employés de Fessenheim – jure ses grands dieux que le nucléaire français est le plus sûr du monde et qu’il serait criminel d’interrompre cette belle réussite technique françouaise (roulement de tambour et cocorico !). Sauf que la centrale de Fessenheim est pourrie, vieille, hors normes et nécessiterait des milliards pour la maintenir opérationnelle avec une sécurité « acceptable » (Qu’y a-t-il d’acceptable en matière nucléaire ? Rien.)
Bon. Moi, ce que je vous en dis…,vous en faites ce que vous voulez !

http://lesaliboffis.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/02/17/fukushima-mon-amour-inactifs-aujourd-hui-radioactifs-demain.html
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Hahaha ! C'est un peu court jeune homme, on pourrait dire bien des choses en somme, par exemple, tenez: Moi, si j'avais froid l'hiver, je mettrai un pull-over et/ou un manteau. Ainsi, je gérerai le danger d'attraper froid et serai encore en vie XX années plus tard, plutôt que de ne rien faire et voir de sa fenêtre les arbres mourir des baisses de température faute d'êtres protégés. Donc, l'intervention humaine sur Terre se résume à faire (généralement) fonctionner son cerveau afin de trouver solution à toute question. Même si en certains cas l'irréparabilité existe, il ne s'agit pas là d'en définir les autres centrales nucléaire comme étant perdues et de devoir faire un trait sur l'atome.
Ainsi, comme il pu s'agir de la catastrophe de Malpassé (en 1959) où le barrage a cédé, cela n'a pas empêché d'autres constructeurs d'en édifier ailleurs, pareil pour le Titanic ou les tours du WTC qui seraient en papier où des ailes d'aluminium couperaient les UPN !
L'action de chacun est de se préserver du danger en réfléchissant sur les façons diverses d'y parvenir.

17 février 2012 à 14:23  
Blogger huemaurice7 a dit...

Radiation attaché à faire face à des travailleurs de Fukushima autour du réacteur n ° 3 qui a été la collecte de débris

[...] Aux alentours de 20h30 le Février 15, nous avons détecté le rayonnement d'un visage d'un travailleur de la co-exploitation de la compagnie qui a été la collecte et la livraison des débris aux alentours de l'Unité 3 et la gestion des déchets solides installation de stockage n ° 1 et 2 par le test de contamination à J -Village. Après la décontamination du visage, nous avons effectué le test de contamination à nouveau par le compteur du corps entier. En conséquence, aucune des matières radioactives a été prise en (ci-dessous 2mSv). Nous avons évalué que le rayonnement a été fixé quand il a enlevé l'équipement,
[...]
Oui, il se termine sur une virgule, tout en discutant "l'équipement" qui n'avait pas été mentionné précédemment.

http://enenews.com/radiation-attached-face-fukushima-worker-around-reactor-3-collecting-debris

17 février 2012 à 14:25  
Blogger huemaurice7 a dit...

Reuters obtient le scénario d'évacuation secrète de Tokyo
Encadré: le scénario du Japon cauchemar caché pour Fukushima
| Reuters

Source: Reuters
Auteur: Yoko Kubota
Date: Ven Fév 17, 2012 1:13 am HNE

Les points clés d'un document scénario, obtenues par Reuters, qui a été compilé par Shunsuke Kondo président de la commission et intitulé «Esquisses de scénari des éventualités en Fukushima Daiichi centrale nucléaire"
Multiple de vapeur et d'explosions d'hydrogène et une perte des fonctions de refroidissement dans les six réacteurs de la Tokyo Electric Power Co Fukushima Daiichi plomb centrale nucléaire à des fuites de rayonnement et les échecs du réacteur.

Des milliers de barres de combustible irradié, entassées dans des piscines de refroidissement de l'usine, faire fondre et mélanger avec le béton, puis tomber au niveau inférieur des bâtiments. [...]
Reuters «En fait» que s'est-il passé ?

Explosions d'hydrogène s'est produite au n°1 et les bâtiments réacteur n°3, quelques jours après le tremblement de terre. Les fuites de rayonnement ont forcé quelque 80.000 résidents d'évacuer près de l'usine et d'autres ont fui volontairement, tandis que les matériaux radioactifs ont été trouvés dans les aliments y compris les poissons et de légumes et de l'eau.
Réacteur n ° 4 [...] la piscine a pris feu et a provoqué une explosion.

http://enenews.com/reuters-obtains-secret-tokyo-evacuation-scenario-fukushima-reactors-fail-as-spent-fuel-rods-melt-mix-with-concrete-and-fall-into-buildings
_________________

17 février 2012 à 14:26  
Blogger huemaurice7 a dit...

340 000 Becquerel dans le sol autour du barrage à Iwate

Février 17

Ministère de l'Environnement, a annoncé la concentration de matières radioactives contenues dans le sol a été mesurée à un total de 214 rivières et lacs, la préfecture d'Iwate, Fukushima à la fois. Dans le sol autour du barrage de Namie-machi, Préfecture de Fukushima, Ogaki dans la zone d'avertissement dans un rayon de 20 km, a été détecté du césium radioactif de 340.000 becquerels par kilogramme.

Une enquête réalisée par le ministère de l'Environnement, la préfecture de Fukushima, la deuxième fois. La contamination dans les rivières et les lacs de la préfecture de Fukushima a un nombre à virgule supérieure à la précédente enquête, "Il y a une possibilité que peut avoir accumulé une concentration relativement élevée de la terre coule sous la pluie," le ministère.

http://www.kahoku.co.jp/news/2012/02/201...002314.htm

http://lunaticoutpost.com/Topic-Fukushima-Disaster-Thread-Rolling-Updates?page=1629

17 février 2012 à 16:14  
Blogger huemaurice7 a dit...

vendredi 17 février 2012

Le Césium 137 de Minamisoma

Le Césium 137 est un des nombreux produits de fission du cycle nucléaire et l’un de ceux que l’on cache le moins. Il a une période radioactive de 30,07 ans. En une année il décroit de 2,279%, en dix ans et de 20,587% en cent ans de 90,026%. Son activité spécifique est de 86,84 Ci/gr à savoir de 3,21E12 Bq/gr.

Selon les normes internationales de radioprotection des populations une retombée de 172,73 milligrammes/km2 (15 Ci/km2) à savoir de 172,73 nanogrammes/m2 (555000 Bq/m2) constitue un péril sanitaire permanent si grave ne serait-ce que pour les rayonnements gamma qui s’élèvent du sol contaminé qu’il oblige l’état à évacuer sans délai le territoire contaminé, désormais zone interdite.

De toute évidence le gouvernement japonais déroge à Minamisoma à cette obligation légale et surtout humanitaire. De toute évidence le gouvernement japonais a pour objet principal l’extermination de son propre peuple et de lui-même avec le plein consentement de la communauté politique et scientifique internationale. Nous sommes sûrs qu’il saura dignement et efficacement remplir cette tâche.

Détermination de la contamination surfacique à partir des 604360 Bq/kg relevés à Minamisoma.
604360 Bq/kg sur une profondeur de 5 cm et avec une densité moyenne du terrain de 1250 kg/m3 correspondent à 37,8 millions de Bq/m2. Le ratio Bq/m2/Bq/m3 est ici de 62,5. Cette activité au mètre carré sûrement fractionnée en un très grand nombre de minuscules particules pèse 11,76 microgrammes mais s'il s'agissait d'une seule particule de Cs137 celle-ci aurait un diamètre de 228,054 micron. Le facteur de dose externe du Cs137 étant de 9,01E-16 Sv/Bq, cette déposition surfacique au mètre carré délivre par heure d’exposition à un mètre du sol 1,23E-4 Sv h-1 (0,123 milliSievert). (37,8E6 Bq*9,01E-16 Sv/Bq* 3600 secondes = 1,23E-4 Sv h-1). La limite de dose maximale annuelle de 1 milliSievert sera ici ainsi dépassée en 8,15 heures d’exposition. (0,001 Sv/1,23E-4 Sv h-1 = 8,15 heures). D'après les normes internationales, cet espace doit être obligatoirement évacué de sa population. La contamination par m2 y est en effet 13,6 fois supérieure à la valeur impérative d'évacuation de 555000 Bq/m2! Et ceci en négligeant le Cs134 également détecté en surabondance ! Il s'agit d'une zone 4 de relogement obligatoire et immédiat.

http://aipri.blogspot.com/2012/02/le-cesium-137-de-minamisoma.html

17 février 2012 à 16:17  
Blogger huemaurice7 a dit...

Industrie nucléaire vu émergeant de choc de Fukushima

Publié le 17 février 2012

Les fonctionnaires de la Commission européenne et les experts en énergie croient que le nucléaire a tourné le coin suite à la catastrophe de Fukushima il y a un an. Les représentants des entreprises ont plaidé en faveur de la « meilleure communication » à la suite de l'incident, qui a incité l'Allemagne de fermer immédiatement les huit centrales nucléaires de la société. Le retour de l'énergie nucléaire et combustibles fossiles ainsi que les temps difficiles pour l'énergie solaire et les technologies telles que le captage et le stockage (CCS) ont été les points saillants d'une conférence organisée par l'Institut français des Relations internationales (IFRI), qui a eu lieu hier à Bruxelles (16 février) [davantage sur l'événement]. Philip Lowe, directeur de Commission européenne générale pour l'énergie, a déclaré que la catastrophe nucléaire de Fukushima a conduit en fait à des « décisions importantes » que dans un seul pays, Allemagne. En mai l'année dernière, le gouvernement de coalition de la chancelière Angela Merkel a accepté que l'Allemagne arrête tous ses réacteurs nucléaires en 2022. Mais presque simultanément, dix pays membres de l'UE ont confirmé leur engagement à développer l'énergie nucléaire, Lowe a dit, ce qui suggère que la technologie avait encore un grand avenir devant elle. Le facteur d'acceptation Le fonctionnaire EU insiste sur le facteur d'acceptation par le public au sujet du nucléaires, mais aussi d'autres types d'énergie. Prenant au Royaume-Uni à titre d'exemple, il a dit qu'une écrasante majorité de députés aux Chambre des communes a voté en faveur de l'énergie nucléaire, avec 600 voix qui soutiennent la technologie et 80 seulement de la rejeter. Dans d'autres pays comme l'Autriche, par contraste, « les politiciens ne peuvent pas faire même mention nucléaire, même si elles consomment que du nucléaire de temps en temps, » Lowe dit. Le haut fonctionnaire de la Commission a rappelé que les pays de l'UE sont libres de décider de leur propre bouquet énergétique, mais que le débat au niveau national, régional et local puisse faire la différence en termes d'acceptabilité. Au Royaume-Uni par exemple, il y a « résistance massive » au vent à terre d'élevages, Lowe a souligné. Électricité « boucle des flux »

De retour au cas de l'Allemagne, Lowe a fait remarquer que la décision d'arrêter huit centrales nucléaires après Fukushima avait fait du pays un importateur net d'électricité.

(suite en dessous):

17 février 2012 à 19:04  
Blogger huemaurice7 a dit...

Le déficit d'approvisionnement venant de fermeture de la centrale nucléaire devait être rempli de l'énergie éolienne, dit-il. Mais, en raison d'un manque d'interconnexion au sein de l'Allemagne, l'électricité produite par les éoliennes puisse ne pas par fournies aux consommateurs directement et a dû passer à travers la Pologne, la République tchèque et l'Autriche avant d'arriver à eux, les pertes de puissance conséquente.
Il a ajouté que la nécessité de maintenir la stabilité du système électrique en Allemagne devait mettre des génératrices diesel et huilé-powered stations retour sur les cours d'eau.

Paul Rorive, membre du Comité exécutif en charge du développement nucléaire à la société française d'énergie GdFSuez, suivi de dire que l'industrie avait commencé à sortir du choc créé par la catastrophe de Fukushima.
Rorive a insisté sur la rentabilité de l'industrie nucléaire et a souligné l'énorme marché qui avait maintenant ouvert à l'échelle mondiale.
« Nous n'avons pas été les champions de la communication. Nous devons tourner cette page,"a déclaré Rorive.

« Comptabilité macabre »

Mais peut-être la plus étonnante déclaration lors de la conférence est venue d'un scientifique de la santé qui n'est pas une énergie expertise.
Dans un vibrant plaidoyer pour le secteur nucléaire, Jean de Kervasdoué, un spécialiste de la santé qui enseigne à la française Centre National des Arts et Métiers (CNAM), a parlé longuement de la perception erronée des dangers du rayonnement.
L'orateur a intrigué le public en dénonçant la « comptabilité macabre » entourant les incidents nucléaires, suggérant que les dangers de la santé ont été grossièrement exagérées.
Kervasdoué a souligné à la recherche, qu'il l'a fait dans les années 1990 sur le site d'accident nucléaire Maïak en Russie, une des pires dans l'histoire. L'explosion en 1957 de 50-100 tonnes de déchets hautement radioactifs, il y a contaminé un immense territoire dans l'est de l'Oural, mais le régime soviétique a pris la décision de ne pas évacuer la population après l'incident.
Kervasdoué dit que beaucoup à sa grande surprise, l'explosion avait laissé des traces sur la population qui n'étaient pas différentes de celles observées dans les villes moyennes contaminées par l'industrie.
Il a également dit que selon un récent qui recherche sur la catastrophe de Tchernobyl de 1986, le nombre réel de décès était seulement 63 personnes (une figure qui en réalité n'apparaît pas dans le rapport). Selon d'autres sources, l'accident de Tchernobyl a provoqué quelques 25 000 morts.
Kervasdoué a aussi comparé le nombre de décès dans les secteurs de l'énergie différente, qui a placé l'énergie nucléaire dans la catégorie des plus favorable, ainsi que l'énergie hydroélectrique.

Selon lui, 20 000 personnes sont mortes dans les mines de charbon en 2011 seul et jusqu'à 800 000 morts de la ceated de la pollution par le charbon, exploitation minière et le brûlage. Au sujet de l'accident nucléaire de Fukushima, il a dit que seulement sept personnes ont été contaminées, et pas une seule mort avait été causée par le rayonnement jusqu'à présent.

http://www.euractiv.com/energy/nuclear-energy-seen-emerging-fukushima-shock-news-510945

17 février 2012 à 19:16  
Blogger huemaurice7 a dit...

Sarah Palin conseils de la main

Publié le: 16/02/2012 15:36

Est-ce que Sarah Palin vient d'annoncer sa candidature à la présidence ? Mercredi soir, elle a déclaré sur Fox Business animée par Eric Bolling qu'elle a encore le feu dans son ventre et est toujours jeu à courir pour le bureau. Plus révélateur, toutefois, c'est ce qu'elle dit à propos de la bataille GOP actuelle de nomination et la possibilité d'une convention négociée. (...)

http://dailycaller.com/2012/02/16/sarah-palin-tips-her-hand/

17 février 2012 à 22:14  
Blogger huemaurice7 a dit...

NOAA: Il n'y a pas de niveaux de rayonnement qui serait de causer «directement» la mort de phoques, Fukushima n'est pas un "facteur essentiel" -

National Oceanic and Atmospheric Administration
2011 du Nord Les pinnipèdes
événement mortalité inhabituelle (UME)
Évaluation préliminaire de l'exposition des radionucléides
Date de: Février 17, 2012

Résumé des conclusions: Les scientifiques ont effectué un dépistage qualitatif préliminaire d'un des échantillons de tissus à partir de quelques pinnipèdes à la fois sains et malades (phoques et les morses de glace) impliqués dans cette UME pour l'exposition des radionucléides possible. Pas de niveaux de rayonnement ont été trouvés dans ces échantillons qui provoquent directement les symptômes observés dans les pinnipèdes. Les résultats des tests montrent des niveaux de rayonnement sont dans la fourchette de fond typique de l'Alaska.

Une équipe internationale de scientifiques continue d'enquêter sur la cause de l'UME 2011 du Nord Les pinnipèdes. Cette enquête comprend une évaluation générale d'un certain nombre de facteurs contributifs potentiels à l'éclosion d'une maladie.
En raison du calendrier et la portée de l'accident Mars 2011 Fukushima Daiichi centrale nucléaire au Japon, l'exposition aux rayonnements est l'un des nombreux facteurs en cours d'évaluation.
À ce stade, les scientifiques ne croient pas que le rayonnement est un facteur primordial dans ce UME ou que le rayonnement est à l'origine des symptômes et de décès chez les pinnipèdes.
Animaux marins et les poissons à proximité de lieux de l'accident au Japon ont été touchés, mais il n'existe aucune preuve qui appuie les impacts pour les animaux marins en Alaska. (...)

http://enenews.com/no-radiation-levels-that-would-directly-cause-seal-deaths-not-a-primary-factor-ap-misreports-this-as-scientists-find-no-radiation
________________________

Depuis le mois de juillet 2011 ont été trouvé des phoques (entr'autres) qui étaient morts ou paraissaient malades, et, plus de 6 mois après, les scientifiques ont rendu leur rapport qui ne démontrerait pas une causalité avec les évènements de Fukushima ! Hahaha ! Disons que six mois, c'est le temps qu'il faut pour arroser tout le monde afin d'éviter que ne se propage un effondrement du commerce de la pêche. Faut dire que ce temps de concertation est nécessaire dans la mesure où les zones de pêches sont internationale et les récoltes sont donc éparpillées aux 'quatre coins du globe'.

18 février 2012 à 11:17  
Blogger huemaurice7 a dit...

"Fukushima : Une Française visite la zone interdite"

18 Février 2012 Par Corinne N
Edition : Japon, un séisme mondial
[Communiqué d'Europe Ecologie les Verts]
Tokyo, le 17 février 2012

Pour mieux comprendre la tragédie vécue par les évacués de la zone interdite de Fukushima, Janick Magne, Française résidente au Japon depuis 33 ans et candidate Europe Ecologie-Les Verts aux élections législatives pour les Français de l’étranger, se rend samedi 18 février à Futaba, ville-fantôme à 1,5 km de la centrale de Fukushuma-Daiichi en ruines.
En octobre 2011, elle avait déjà accompagné Eva Joly dans la zone non-évacuée de la région de Fukushima. Mais qu’une personne étrangère soit autorisée à pénétrer dans la zone interdite est exceptionnel.
Une famille amie, qui habitait Futaba jusqu’au 12 mars 2011 (date de l’explosion du réacteur No2), l’a invitée à se joindre à une courte visite de leur ville, visite qui, pour des raisons de radioactivité intense, ne peut dépasser 5 heures.
Janick Magne sera en tenue de protection complète, de la tête aux pieds, avec gants et masque. Son groupe a été prévenu qu’il est interdit de ramasser tout objet qui tomberait au sol, à cause de la forte radioactivité et des radionucléides omniprésents. La radioactivité actuelle y est de 100 à 400 microsieverts/h (taux normal à Tokyo: 0,08 microsieverts).
[...]
Ce témoignage est une promesse faite aux évacués de Futaba, qui se retrouvent aujourd’hui dépossédés de leurs maisons et de leurs terres, orphelins de leur passé et de leur avenir, malades, désespérés. Car jamais les habitants de la zone interdite ne pourront rentrer chez eux, ni leurs enfants, et peut-être même pas leurs petits-enfants. Quand j’ai demandé au maire de Futaba quel message il voulait transmettre aux Français et au monde, il m’a dit ‘Parlez de nous, dénoncez ce qui se passe, faites-le savoir!’”

http://blogs.mediapart.fr/edition/japon-un-seisme-mondial/article/180212/fukushima-une-francaise-visite-la-zone-interdite
____________________________

"Ronds de jambes pré-électoraux".
"Parlez de nous, dénoncez ce qui se passe, faites-le savoir !” Bêh, avec çà, on va loin ! Ceux qui y a quelques siècles ont quitté l'Europe et l'Afrique pour s'expatrier vers ailleurs (Amérique), sont-ils à plaindre de n'être resté ? Tss ! Le déménagement est quelque chose de naturel venu en premier chez les couples où l'un ou l'autre part pour aller chez l'autre. Je ne vois pas en quoi cela serait impossible aux japonais et, pire encore dans l'obligeance en cas de danger.
Les "orphelins de leur passé et de leur avenir" n'attendent certainement rien de cette personne venue les voir comme on visite un zoo, et, de plus, en pays de dictature, on ne dit pas ce qu'on veut (surtout s'il y a des contrats qui se perdent).

18 février 2012 à 15:19  

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