mercredi 8 février 2012

Nous sommes tous Fuku !

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Dans un pays où les tremblements de terre (plus de 19.000 en 2011 !) font 'bouger les choses', tout étonné, les 'experts' ont eu la surprise de découvrir que dernièrement le corium devait être passé au travers de la cuve ! Aidé visiblement par les fréquents mouvements du sol, il ne peut être dès lors conservé en des températures inférieures aux fissions faute d'être à mijoter en cuisson lente au 'bain-marie'. Donc, que des tonnes d'eau soient versées dessus ne touche que la surface supérieure du pâté japonais amassé au cuvier, tandis que cette confiture (printemps 2011) continue d'attaquer les bords et fond du réacteur.

Vaste problème que d'en gérer les conséquences désastreuses obtenues et futures à venir si les nappes phréatiques ne sont pas encore là pour en refroidir les effets. Après le débat difficile entre énergies fossiles et fissiles et le marteau qui s'abat: "Nous sommes Fuku !"

Même si dès lors la 'facture' présentée (à tous les exploitants de centrales nippones) n'apparaît qu'en pré-devis (le film "TEPCO s'en fout !" n'étant pas fini), et qu'il serait même demandé aux usagers un certain 'effort d'adaptation' aux vues des prix qui s'envolent aussi vite que les Becquerels, si ces derniers retombent, les prix par contre, sont plutôt à subsister en haut de l'échelle. C'est d'ailleurs ce qu'arrive en d'autres pays avec les prix de l'essence et du reste. Donc là, suite à Fuku, les usagers du monde entier (?) devraient bientôt mettre la main à la poche même s'il n'y a pas d'accident chez eux, mais c'est simplement là un exercice de simulation au cas où !

Donc, pour en revenir au nord-est japonais, il y a (comme je l'ai déjà dit) que le corium (en partie ?) sorti du réacteur n'est plus rattrapable et dont TEPCO perd la maîtrise de cette chaude descente où commence donc ce qui était redouté jusqu'alors: la fission. Autre bizarrerie l'absence de gaz xénon justifiant une fission n'a été décelé, or, s'il y a fission en dessous de la confiture, le gaz aura du mal à s'en échapper avec ce qu'il a dessus la tête. Donc, la fission, en absence de constat peut se dérouler souterrainement (pour l'instant).

D'ailleurs, l'on ne manquera pas de remarquer que le bon savoir en matière de réparabilité - qu'il soit national ou international - n'a su jusqu'alors (depuis le 11 Mars 2011 !) apporter de solution à la centrale en détresse !!! Donc, tant qu'il s'agit de vendre des centrales...

2 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Consommation électrique : record largement dépassé

8 février 2012 Écrit par thierry

La France a pulvérisé mardi soir le record de consommation électrique. A 19 heures, la consommation d’électricité atteignait 100.500 mégawatts à travers l’hexagone. Le précédent record, datant de 2010, était de 96.710 MW. Aucun problème n’a été repéré sur les réseaux français.
La vague de froid qui touche la France depuis une semaine s’était intensifiée mardi (avant une hausse progressive annoncée des températures dans les jours à venir), provoquant une consommation record d’électricité. Un record qui avait été frôlé lundi à 19 heures (96.300 MW).
Le niveau de consommation d’électricité est directement lié à la température extérieure : une baisse de 1 degré de la température entraîne une consommation supplémentaire de 2.300 MW à l’échelle nationale.

L’hiver est donc traditionnellement la période des plus grands pics de consommation.
C’est la raison pour laquelle 55 des 58 réacteurs nucléaires français fonctionnent à plein régime ces derniers jours et que 21 centrales thermiques ont été remises en route pour l’occasion.

http://lenergiedavancer.com/consommation-electrique-record-largement-depasse/2012/02/08/?utm_source=www.nuclear-nucleaire.info&utm_medium=facebook

8 février 2012 à 16:14  
Blogger huemaurice7 a dit...

Fukushima : Le réacteur n°2 chauffe dangereusement

Le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima au Japon recommencerait à chauffer de manière inquiétante, a révélé la chaîne japonaise NHK World.
La température de la cuve du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima ne cesserait pas d’augmenter, en dépit des efforts mis en œuvre pour tenter de l'abaisser. Chaque heure, ce sont plus de 10 tonnes d’eau qui ont été déversées pour refroidir le réacteur, mais cette opération n’a atteint que partiellement ses objectifs. Depuis les dernières mesures, le 27 janvier, la température aurait augmenté de 45°C pour atteindre les 70°C. Tepco a donc décidé d’injecter davantage d’eau dans la nuit du 6 février mais la température est montée jusqu’à 73.3°C.

L’une des explications avancées par l’exploitant de la centrale est que le circuit d’eau pourrait avoir changé de direction après une opération de pompage, et de ce fait, ne refroidirait plus le reste du combustible nucléaire fondu. Alors que les autorités japonaises et Tepco déclaraient en décembre que la situation était stabilisée, et les réacteurs placés en « arrêt à froid », tout semble indiquer le contraire. Pour l’heure, la température maximale fixée officiellement à 80°C n’a pas été atteinte, et aucune trace de xenon, un gaz radioactif, n’a été décelée autour du réacteur. Tepco a annoncé que la quantité d’eau injectée allait être augmentée, et la NISA (Nuclear and Industrial Safety Agency) a tenté de rassurer en affirmant qu’un bref passage au dessus des 80°C ne signifiait pas nécessairement qu’il y aurait un problème dans le système de refroidissement

http://news.aufeminin.com/fukushima-le-reacteur-n-2-chauffe-dangereusement-actu1309.html

8 février 2012 à 16:16  

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