Appel de détresse
Comme il en est pour l'eau avec ses sources, la pression est moindre en altitude qu'en des profondeurs sous marines où elle ressort généralement chaude. Le 'problème' des sources d'eau sous marines ne se pose pas puisqu'il s'agit d'un mélange de l'eau à l'eau. Pour le pétrole, c'est différent. Comme l'eau, le pétrole est chauffé et la pression augmente dans les profondeurs. Le côté gênant est le gaz. Le gaz qui accompagne parfois les sources d'eau (l'eau qui pétille) est différent du gaz qui fait monter le pétrole. Ce gaz est détonnant.
Et c'est bien là que se situe le problème majeur sur l'importance du pétrole qui envahit le golfe du Mexique. En ouverture non régulée (absence de tête de puits), la croûte sous marine risque de se fendiller et de multiplier les ouvertures, libérant plus encore le pétrole poussé et de gaz, etc, etc.
A l'ouverture d'un puits sous marin, il se crée un mouvement inhabituel dans la masse gluante et chaude, dynamique qui n'avait pas lieu d'être en toute absence de sortie, ce mouvement créé tend à rediriger - ce qui jusque là vivait 'en parfaite harmonie' dans les poches closes - vers cette porte inattendue. Une cuve d'eau, de pétrole ou de gaz est pourvue de robinet(s) afin d'en réguler la vidange, d'où la nécessité de faire la pose du dit robinet avant de faire le trou. C'est là une technique qui jusque là était employée dans les forages terrestres et en offshore peu profond. Mais, qui dit profondeur dit pression, et donc une technologie de pointe adéquate à la situation. Technologie et directives qui ont fait défaut à BP.
D'où la catastrophe qui - loin de s'arrêter - ira en s'amplifiant. Boucher un 'petit trou' est une chose, boucher des grands trous est différent. Différent (voire impossible) vu que si un trou est colmaté... la pression se reporte plus encore sur les autres, etc, etc. Alors, comment obstruer plusieurs trous... en même temps ?
Le risque d'explosion par concentration soudaine est imminent lors du bouchage vu que la plaque sous marine est maintenant fragilisée par certainement des micro fissures a proximité des trous de sortie. D'où l'obligeance d'employer des robots sous-marins pour faire ce travail. Robots téléguidés à très très grandes distances !
D'où aussi la nécessité d'évacuation de la zone et d'interdire tout survol d'avions.
Le secours international est nécessaire et aux dirigeants politiques et dirigeants de BP de mettre pour un temps leur petit drapeau en poche (s'ils en ont un !) et de faire profil bas à la mobilisation générale.
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