Pétrole, phase terminale
Tout comme la très bien fait remarquer Tamara Davis dans un de ses blogs:juin 28, 2010 - lundi "Info from the oildrum" HEY PEOPLE YOU NEED TO WAKE UP!!!!!!!, lorsqu'une plate-forme s'établit sur une nappe, il y a un système de soudage à la plaque sous-marine de la structure du puits, puis commencent les forages dans la roche jusqu'à ce que la tête de puits rencontre la nappe recherchée. Le trépan remonte aussitôt et le pétrole sous pression remonte tout seul dans la colonne pour finir à jaillir à la verticale au niveau de la plate forme. L'analyse de pression qui passe dans la pompe d'évacuation qui est déjà en place se déclenche instantanément de façon a ce que la pression dans la nappe n'en vienne à arracher la tête de puits scellée en fond marin.
Pareillement que lorsque vous avez (par exemple) un tuyau d'arrosage pour le jardin qui est serré par un collier sur le robinet, tant que vous n'ouvrez qu'un peu le robinet d'eau, l'eau coule dans le tuyau jusqu'au bout pour arroser les fleurs. Par contre, si la pression est très grande et que vous ouvrez complètement le robinet, le tuyau peut aller à s'arracher du robinet si le collier n'est pas suffisamment serré autour.
C'est ce qui se passe en fond marin où il ne faut pas se contenter de regarder le pétrole remonter de lui-même dans la colonne verticale mais l'aider. C'est là qu'à l'analyse de pression (manomètres gérés par ordinateurs pour mettre les 'coups de boutoirs' en situation), la pompe intervient et aspire plus que le pétrole ne remonte. De cette façon, à la sortie de la nappe, le pétrole sous pression ne se trouve pas étrangler par une colonne de puits trop petite pour la nappe sous pression. Il n'y a pas plus de constance de débit comme de pression qu'il peut y en avoir avec une source d'eau dans la montagne. La pompe s'adapte d'elle-même avec toujours une aspiration supérieure au débit sous pression.
Donc, aujourd'hui, dans le golfe du Mexique où le pétrole jaillit depuis plus de 2 mois, il est nécessaire de ne pas boucher les perforations sous marines mais d'y adapter dessus les trous des pompes à colonne d'une puissance supérieure au débit. Tout cela bien sûr avec la mise en place de super-pétroliers servant de réceptacles vu que la mise en place de pipelines (flottantes !!) jusqu'à la côte (à 80 km) serait impossible.
C'est déjà là une chose difficile à mettre en place compte tenu de la quantité de trous sous marins (plate-forme + colonne/pompe + pétrolier supertankers se succédant), avant toute intervention au nettoyage de ce tonneau des danaïdes. Après quoi, le pétrole dans les navires est décanté sur terre en raffineries pour éliminer les boues et l'eau jusqu'au gaz.
Cette opération aurait due être mise en place depuis 2 mois afin de soulager la pression de la nappe, il ne peut que s'ensuivre une érosion dommageable aux sorties de plaques sous marines voire de déplacements gigantesques de plaques fragilisées par les pressions de toutes parts. Donc, ce qu'il est actuellement tenté de faire, se sont des trous (!) dans la plaque vierge afin d'assurer une bonne stabilité de mise en place à toutes têtes de puits et plates-formes. Après quoi descendent les trépans pour forer jusqu'à la nappe et ressortir avec le pétrole jaillissant en haut de colonne et pompage pour soulager la pression dans "l'ensemble" de la nappe.
Pour cela, ce n'est pas une compagnie qui doit gérer le désastre BP bientôt international mais très prochainement 150 ! 150 à s'entraider face aux équipes de bras croisés/bras cassés et têtes vides.
Pareillement que lorsque vous avez (par exemple) un tuyau d'arrosage pour le jardin qui est serré par un collier sur le robinet, tant que vous n'ouvrez qu'un peu le robinet d'eau, l'eau coule dans le tuyau jusqu'au bout pour arroser les fleurs. Par contre, si la pression est très grande et que vous ouvrez complètement le robinet, le tuyau peut aller à s'arracher du robinet si le collier n'est pas suffisamment serré autour.
C'est ce qui se passe en fond marin où il ne faut pas se contenter de regarder le pétrole remonter de lui-même dans la colonne verticale mais l'aider. C'est là qu'à l'analyse de pression (manomètres gérés par ordinateurs pour mettre les 'coups de boutoirs' en situation), la pompe intervient et aspire plus que le pétrole ne remonte. De cette façon, à la sortie de la nappe, le pétrole sous pression ne se trouve pas étrangler par une colonne de puits trop petite pour la nappe sous pression. Il n'y a pas plus de constance de débit comme de pression qu'il peut y en avoir avec une source d'eau dans la montagne. La pompe s'adapte d'elle-même avec toujours une aspiration supérieure au débit sous pression.
Donc, aujourd'hui, dans le golfe du Mexique où le pétrole jaillit depuis plus de 2 mois, il est nécessaire de ne pas boucher les perforations sous marines mais d'y adapter dessus les trous des pompes à colonne d'une puissance supérieure au débit. Tout cela bien sûr avec la mise en place de super-pétroliers servant de réceptacles vu que la mise en place de pipelines (flottantes !!) jusqu'à la côte (à 80 km) serait impossible.
C'est déjà là une chose difficile à mettre en place compte tenu de la quantité de trous sous marins (plate-forme + colonne/pompe + pétrolier supertankers se succédant), avant toute intervention au nettoyage de ce tonneau des danaïdes. Après quoi, le pétrole dans les navires est décanté sur terre en raffineries pour éliminer les boues et l'eau jusqu'au gaz.
Cette opération aurait due être mise en place depuis 2 mois afin de soulager la pression de la nappe, il ne peut que s'ensuivre une érosion dommageable aux sorties de plaques sous marines voire de déplacements gigantesques de plaques fragilisées par les pressions de toutes parts. Donc, ce qu'il est actuellement tenté de faire, se sont des trous (!) dans la plaque vierge afin d'assurer une bonne stabilité de mise en place à toutes têtes de puits et plates-formes. Après quoi descendent les trépans pour forer jusqu'à la nappe et ressortir avec le pétrole jaillissant en haut de colonne et pompage pour soulager la pression dans "l'ensemble" de la nappe.
Pour cela, ce n'est pas une compagnie qui doit gérer le désastre BP bientôt international mais très prochainement 150 ! 150 à s'entraider face aux équipes de bras croisés/bras cassés et têtes vides.
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