vendredi 20 août 2010

Misères économiques


Si la pose d'anneau gastrique sur les réservoirs de voitures s'est soldée par un échec (voitures toussotantes, voire 'calantes' au démarrage !/"Toutes des salopes, té !"), il en reste que des efforts ont été néanmoins développés dans la recherche de l'objet "le plus con pouvant séduire". Je ne parle pas là d'hommes politiques qui - on en doute pas - auraient bien besoin d'un anneau de serrage entre les épaules et le menton, qui - pour ce dernier/comme son nom l'indique bien - est parfois caché par de la barbe pour faire croire qu'on en a pas. Or, si entre du 'mentons' et du nez 'respirons' (et du grec 'Atchoum') il y a 'de la gueule', elle n'est pas toujours ouverte au bon moment pour dire ce qu'elle pense. ("Tiens, suce, c'est du collagène !").
"Faire des économies", bien sûr, à l'image des clochards qui sont là pour en relativiser, le citoyen est donc appelé à ne pas confondre les restrictions que l'on peut faire pour continuer à vivre et les ceintures serrées pour abreuver sans faiblir ce puits des Danaïdes que représente les dépenses somptuaires de l'Etat. D'où l'endettement des ménages jusqu'à hypothéquer ses spermatozoïdes jusqu'à la 150 ème génération, voire le rapatriement d'extraterrestres qui seraient été satellisés par une emportée des masses laborieuses (voir: 'couilles' dans le dixio) à la lecture dans la presse qu'une femme pourrait être inscrite sur la liste des participantes aux prochaines élections.
Misère de misère, pourquoi les capotes sont elles aussi chères ?!
Comme il en est des dialogues après avoir fait l'amour ("Vire ton cul de là, vieille salope") et de ce qu'il en a été quelques temps auparavant avec des "Vous habitez chez vos parents ?" (autrement discourtois que les 'NTMTDF'*), le quidam d'aujourd'hui se confond de plus en plus avec une vache à traire dont les cornes emportées trônent en 'massacres' (de la "Révolution française"?) en quelques appartements. Trophées de braconniers dont la vue pourrait être cachée aux enfants afin qu'il ne s'attardent à poser des questions sur leurs présences. Lorsqu'une statue d'un cavalier porte en son support animal une patte levée, cela signifie que celui qui est dessus a été blessé au combat**. Alors, que dire des représentations de bestioles épiques comme le lion debout sur certaines voitures qui lorgneraient la défaillance prochaine de l'industrie automobile...
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*Dans un sketch "Du plomb dans la tête" de Sophia Aram
**Quand ce sont deux pattes, c'est qu'il est mort suite à ses blessures

1 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

"NTMTDF" (Nique ta mère, t'auras des frères)

Hahahaha !

20 août 2010 à 14:57  

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