dimanche 15 août 2010

Sans frontière


Au départ, notre monde était sans frontière (exact), mais, bien vite, des humains de toutes contrées ont montré leurs choix, leurs préférences, leurs volontés de faire des autres des doubles de soi; ont montré leur différend avec tel ou tel qui possédait le feu ou tel autre s'accaparant un mammouth mort pour lui tout seul. Ainsi naquirent les rivalités. Les armes arrivant en complément ainsi que l'ingéniosité d'en inventer des nouvelles. Puis sont arrivés les remparts aux châteaux. Puis les chefs des chefs qui ont légiféré et monté des frontières, des limites a ne pas dépasser. Nous y voilà. Il en a été ainsi pendant des siècles où chacun, chaque peuple s'est bâti une histoire avec des us et coutumes bien a lui. Tout allait dans le meilleur des mondes du chacun chez soi et la porte fermée. Jusqu'au jour où, l'on a parlé de... tomber les frontières ! De battre une monnaie commune et de réunir les 'ennemis d'hier en 'copains' d'aujourd'hui ! On efface pas l'histoire d'un trait de plume.
Certains peuples mal gouvernés ou moins bien lotis que leurs voisins ont donc saisi l'opportunité des frontières absentes pour s'en aller vivre en des contrées qu'ils n'avaient pas bâti, des législations qu'ils n'avaient pas voté mais bien contents d'y transporter le savoir qu'ils n'ont jamais eu et de quémander l'argent, la nourriture et le 'droit au logement'. Pourquoi se priver du gratuit ?

Non content désormais d'avoir tombé les frontières, ils peuvent entrer sans
mandat, tout fouiller jusqu'au corps, l'obligation d'RFID et d'en changer
jusqu'à l'ADN !

Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?
"Faire du mal, voler, violer, tuer mènerait en enfer" ! Pensez-vous qu'il y a sur Terre un chef d'Etat croyant ?
L'objectif n'a jamais été d'enrichir tel ou tel pays mais d'en ruiner le monde où qu'il soit. Ruiner un pays jusqu'à la dette à payer pour les générations suivantes, c'est en détruire le niveau culturel de façon a ce que tel ou tel pays ne s'en remette jamais debout. Jamais ! Parce qu'il est plus facile de diriger des pauvres sans culture, sans arme, et dont les communications sont contrôlées, que d'en diriger des personnes intelligentes susceptibles en arrogance de dire tout haut "que tout le monde est égal" !
Si des dirigeants étaient croyants... ils craindraient l'enfer.

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