mardi 21 septembre 2010

La notion de propriété



Si chacun est pourvu d'une paire d'oeil, peut-on dire d'une paire d'yeux ? (!). S'eut-été - plein d'emphase - déjà de se montrer là en accapareur de tout ce qui peut être vu. Or, si l'oeil appartient au cerveau, la vue engrange des milliards d'informations. Ainsi, le 'tout ce que je vois m'appartiens' coule de source. "Ma rue, ma ville, ma région, mon pays,... ma planète" (et pourquoi pas les étoiles ?!).
Pareillement, la notion de propriété se définit incidemment par l'ouïe; l'information est alors écoutée et, comme pour les yeux, peut être retenue en souvenance. L'odorat, le (toucher) touché aussi. C'est là un vaste balayage autour de soi sans compter sur Internet qui en accroît un laaaarge ratissage. Tous les sons apportent donc une nourriture à l'esprit tout comme la mangeaille à l'estomac qui peut aussi faire mal au ventre. Ainsi donc, si l'on se soucie de ce que l'on mange par la bouche on a pour habitude d'en choisir les éléments. Comparaison vite faite avec la vue où des éléments sont a chacun disposés ou indisposés ce qui situe le laid et le beau (à chacun son jugement). Le son, les bruits inconvenants, les cris font aussi partie de ce que l'on peut rejeter et se maudire de les avoir entendu.
Donc, en définitive, à l'aide des sens que nous avons tous, tout ce qui nous entoure est axé sur la propriété. Propriété partagée où chaque vue, chaque son a mille et un propriétaires. Et encore là, je ne parlerai pas des droits d'auteurs et du gosse qui appartient à ses parents. Tout ce qui est consommé appartiendrait donc à la Terre, du plant de tomate qui peut revendiquer sa copropriété dans tel ou tel individu, etc, etc.
Vaste dilemme me direz-vous qui pourtant n'en est pas un.
Mais, comme la Terre n'appartient à personne vu que personne n'a jusqu'à ce jour fait valoir des droits d'auteurs (constat d'huissier), chacun peut s'en offrir et disputer l'appartenance pour la 'courte' période que représente sa vie. Donc, comme une pierre n'est pas en vie, elle ne peut en soulever cette distinction, sauf, sauf que toute pierre est friable, concassable et réduisible en menus morceaux qui en forme chaque être... doté de vie.
C'est aussi ce que l'on appelle 'des poussières de propriété'.
Et bêh, avec çà, on peut toujours faire carrière !

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