L'adoption de jouets
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Même si les premières poupées (et/ou les oursons en peluche) étaient (et sont toujours) aveugles, sourdes, muettes et tétraplégiques, l'évolution du jouet de l'enfant n'a été montrée que chez les jouets pour garçons. Les petits trains de bois sont devenus électriques et les voitures, téléguidées. Ainsi, les enfants mâles ont-ils eut en mains des structures 'à leur échelle' qui évoluaient avec l'âge. Tandis qu'encore aujourd'hui, l'image du robot de la poupée n'épouse que l'amour qu'on lui porte. Ainsi, une partie de l'humanité est elle portée dès son plus jeune âge vers les malheurs des autres. Tant qu'il s'agit d'objets (aussi beaux soient-ils), l'adulte n'intervient pas dans ces loisirs enfantins (sinon pour la construction), jusqu'aux jours où - se découvrant une âme charitable - et le besoin d'enfant(s), certains se tourneront vers l'adoption.
Cet achat qui se fait comme un paquet de lessive venu de contrées lointaines et le plus souvent exotiques, tend à arracher le petit être de son milieu. Prendre un enfant orphelin qui vit sous les tropiques pour l'amener en plein hiver de pays froid n'est guère respectueux, de plus, l'attifer de chaussettes (qu'il n'a jamais porté !), de pull-over et anorak (qu'il n'a jamais porté !) avec un bonnet sur la tête, n'est pas là un déguisement seyant pour lui. Car, il serait préférable d'adopter un orphelin du crû ou, d'envoyer de l'argent sous forme de don à ceux des pays lointains qui en manquent le plus.
C'est là une politique intolérable que de se faire plaisir au dépend parfois des jouets achetés.
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