samedi 5 février 2011

Les 3 petits cochons

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Après s'être mis en conformité avec la législation en cours venue de l'approbation des Bâtiments de France concernant le look à adopter en matière de construction (par exemple: Ne pas mettre de toit en ardoise en Provence ou de cases en bambou et torchis de luzerne sur le toit si vous habitez à Strasbourg), le quidam du jour a donc fait participer le soleil à entrer dans son humble demeure et d'en étirer ses rayons jusqu'à la machine à café (pétard ! on dirait du Victor Hugo !) en achetant ("aujourd'hui môssieu, on achète plus ! on investit !) des panneaux-solaire-à-la-con qui représentent un vaste rectangle noir géant comme un message de condoléances à ses idées les plus folles. (là, c'est carrément du 'Hara-kiri' !).
C'est vrai là que cet hiver sous 2 mètres de neige les facétieux et très joueurs petits bras filiformes du dieu Râ (comme 'ratiboisé' ou comme 'raté' ?) n'ont guère pu donner un coup de main aux malheureux enfermés dessous à double tours qui attendent la saison prochaine comme le facteur pour les allocs. Bref, comme ils ont dû se séparer de leur bonne vieille chaudière au fioul pour cause de fumée constatée après 30 ans de bons et loyaux services et devoir même payer pour qu'elle soit recyclée en moteur de yatch pour ministres, ils attendaient donc beaucoup des batteries achetées à prix d'or aux marché-aux-voleurs de Juan-les-pains-au-chocolat. Cà c'est pas d'chance ! elles n'ont duré qu'un jour !
C'est alors que - le dégel printanier venu - les 3 petits cochons mirent leur petit groin rose dehors pour écouter chanter les oiseaux et refaire d'un élan joyeux la totalité de la toiture effondrée qui n'avait pas résisté au global warming froid. "Y a plus qu'a en acheter une autre !" se risqua l'un d'eux avant d'être abattu puis embroché sue le parasol du jardin. "Çà nous fera quelque chose à bouffer pour midi" ajouta le second au ventre vide qui grognait. "Effectivement, nous sommes désormais plus que deux pour payer les traites, et, si tous les cons venaient à disparaître, l'absence de contribuables contributeurs mettrait les escrocs (qui nous ont vendu les panneaux solaire) en faillite. Donc, je proposerai que l'on fasse vite et beaucoup de petits cochonnets afin de partager notre joie de vivre et leur apprendre le métier d'escroc pour être riche".

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