lundi 21 mars 2011

La tournure des choses

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Si aujourd'hui, lors d'un enregistrement de disque seul le son n'est retenu comme susceptible de donner lieu à des droits d'auteur (et donc: rétribution), il en est pas de même lors des enregistrements en public où les applaudissements des spectateurs ne sont pas pris en compte et ne donnent donc pas droit à des royalties de la part de la maison d'édition. (Pourtant, sans le public, que serait une vedette ?). Ainsi calqué, il y en va des hommes politiques qui s'accordent eux-mêmes un salaire sans que le public qui les aurait élus n'en voient l'ombre d'un cachet.
'Pareillement', lorsqu'un dirigeant souhaite et participe à la mise-à-mort d'un pays - qui aurait (par exemple) l'intention de diminuer le pourcentage rétributionnel de la part des compagnies dans l'extraction de pétrole - le nom du chef de l'Etat hégémoniste ne figure pas dans les commentaires de presse à la place du peuple/pays qu'il représente et qui est cité (sauf, pour le pays, le peuple agressé tombant sous le feu des bombes où seulement le nom du Président assurant ses fonctions premières de défendre son peuple et son pays est cité), et donc, c'est son pays qu'il représente qui est dès lors visé comme étant l'assassin. D'où, ensuite, l'angoisse d'attentats* dans le pays d'où viennent les tirs sans que l'organisateur-en-chef ne soit visé ou touché dans son blockhaus.
Ainsi, lorsqu'un pays se dit être le roi de l'informatique, de l'électronique et de la robotique n'a même pas su élever en ses points faibles et dangereux de techniques visant à secourir les centrales nucléaires contre tous les 'accidents' que la Terre peut émettre, il se retrouve alors devant cette infortune du "si j'avais su" et du "comment faire maintenant ?" (sans qu'aucun pays possesseurs des mêmes centrales ne viennent proposer leurs services avancés pour sauver les dégâts !) et contemple son désarroi devant son économie chancelante mise-à-bas.
Ainsi, malgré que le Président Kadhafi se soit défendu de toutes agressions envers son peuple non armé et que des mercenaires armés porteurs d'armes de guerre en fassent usage envers les forces de l'ordre, et qu'il n'ait pu se rendre (empêché !) à New-York (ONU) pour expliquer exactement la situation, la résolution retenue par le Siège de Manhattan n'aurait donc pu aller plus loin (en vis-à-vis des Droits de l'Homme), mais, dans un pays où désormais toutes les communications téléphoniques et internet ont été coupées et que les travailleurs étrangers soient priés (obligés !) de quitter le pays par l'ONU sans qu'ils n'aient pu se faire entendre sur l'état des lieux de l'ancien pays d'accueil, le silence (censure) se faisant et, les journalistes dépêchés sur les lieux (cantonnés aux frontières !!) ne pouvant faire leur travail d'aller interviewer des libyens et prendre des photos, ont donc dû se contenter de reportages sur les agresseurs armés et les 'on dit' qu'ils pouvaient émettre !
Après quoi, l'hégémonie pouvait commencer.
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D'où peut-être aussi, la mise en place extraordinaire de scanners anti-terroristes à tous coins de rues comme la cyber-surveillance des courriers internationaux.

1 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Effectivement, l'on ne va pas demander au mercenaires terroristes de publier un certificat de naissance !

21 mars 2011 à 14:59  

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