Le milieu des injustes

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Entre le domaine 'public' et le domaine 'privé', il y a 'toujours eu' un 'juste milieu', c'est-à-dire que la proportion de chacun ne déborde/n'empiète pas trop sur l'autre. Or, cet équilibre précaire tend à changer avec les massives privatisations de ce qui appartenait jusqu'alors au domaine public. Le lieu public est par définition le domaine où quiconque peut aller en toute liberté (routes, forêts, espaces océaniques, etc) a l'opposé du privé qui appartient à une ou des personnes (appartements, maisons, terrains, véhicules, etc). Mais, à entendre parler d'Holdren, qui veut donner des droits aux animaux (avocats !) et de Sunstein qui veut donner des droits... aux arbres ! (avocats !), l'on en est à se demander où demain il nous sera permis d'aller, de faire, voire de penser, sans que ce qui est autour de nous porte plainte par la voix des avocats !

Après les routes privatisées (payantes) et monuments publics où l'on doit payer pour regarder (tour Eiffel, droits d'hauteur ?)/visiter, voici que se dessinent (après 'les représentants de dieux') les défenseurs des bestioles en tout genre avec une première approche au travers du 'bio' où il est défendu d'apporter remède aux plantes malades sous peine de "détruire l'écosystème" ! D'où donc, dans un similaire proche avenir l'interdiction aux fauves de manger de la viande (meurtre) ou aux moutons de paître l'herbe et pourquoi pas aux poissons de se manger entr'eux ! Ainsi, la connerie humaine envahit-elle certaines personnes 'haut placées' à asseoir leur devoir hégémonique en programmes de dépopulation.

Avec "l'allongement des temps de vacances" et la réduction du nombre d'heures de travail comme illusoire dans le progrès social, l'on s'aperçoit non pas que "qui dort, dîne", mais: "qui travaille pas, crève" ! Ainsi se multiplient les 'petits boulots' - en dehors des heures reconnues comme étant celles du travail - pour s'en sortir. Travail qui coûte de plus en plus cher pour s'y rendre, tant économiquement que physiquement sans parler des contraintes psychologiques pour en gérer la galère. En plus de çà, viennent s'additionner les charges qui sont loin d'êtres équitables. Si un volcan pollue un million de fois plus que tous les véhicules sur Terre, l'on ne peut rien faire contre lui. C'est la nature. Or, lorsque des compagnies pétrolières torchent le gaz plutôt que de le vendre aux particuliers qui en ont besoin, c'est faire peu de cas des ressources épuisables qui tendraient à disparaître comme de la santé des populations locales qui en respirent les émanations. Pareillement qu'il en est pour les supertankers qui polluent autant que toutes les voitures du monde. Deux poids, deux mesures. (Comme l'affaire des voleurs, violeurs ou des tueurs qui s'en sortent... parce qu'ils ont des sous !!). A ce train là, il n'y aura bientôt plus qu'une école pour les riches et une autre pour les pauvres (si ce n'est déjà fait !). Une pour les maîtres et l'autre pour les esclaves.