jeudi 18 août 2011

Ordre d'évacuation

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Tout est dans la confusion, l'embrouille du "c'est pas moi, c'est l'autre" ajoutée aux 'peut-être' et attentes d'éclaircissements. Au domaine nucléaire de Fukushima, l'exploitant se réfère aux fournisseurs, en l'occurrence Aréva & Westhinghouse. Mais, ces derniers n'étant jamais cités comme donneurs d'ordres dans les opérations de défaillance rebaptisées 'hors garanties' lors des réparations, c'est donc la TEPCO qui endosse le plaisir d'être accusé. 'Pareillement' qu'il en était aux lendemains de la catastrophe du 11 mars a propos des zones d'évacuation où les ordres et contre-ordres, les 'ignorances' du danger des radiations (alors que l'ensemble complet du personnel de tout rang connaît parfaitement les conséquence) ont fait que l'excuse d'une telle situation bordélique de Direction comme de prise de décision a servi de mot de passe/de paravent et d'absentéisme cervical à certains.
Dès l'accident, le peuple était en danger de mort.
Qu'en a t-il été ? Ils connaissaient tous les dangers d'irréparabilité en cas de fonte de Corium, en cas d'absence d'eau sur les barres, en cas de panne de pompe, en cas d'absence de responsables. Que ce soit du côté de la TEPCO comme d'AREVA ou Westinghouse, chacun semblait délivrer à l'autre le lourd fardeau du savoir pas compris, c'était là comme une prise de compétence affichée aux murs comme un diplôme encadré et qui était si lointain dans les souvenirs que ne flottait là qu'un sentiment de bien-être, de con joyeux. Bien difficile là de désigner le chef des cons comme à chaque échelon d'en nommer la qualité.
Ce sont les exemples quotidiens de l'Administration où faute de décrocher son téléphone pour se renseigner ils passent leur temps à écrire des demandes en bon et due forme et à les envoyer sous enveloppe timbrée et porteur spécial afin de justifier la présence de leur cul vissé sur la chaise. Or, même s'il y en va de la zizanie en certains domaines en certains pays, les nations extérieures ont tôt fait de se rendre compte de la situation et du danger (même caché) qui se précisait au fil des heures et des jours. Pareillement qu'à la 'Merdus Corporation made in Japan' régnait et règne encore un 'Internationale Merdus Corporation' où leur ordre d'évacuation n'est pas près d'arriver sur leur bureau... faute d'y être pour le lire !

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