mardi 3 janvier 2012

Donc, est-ce là la fin de tout ?

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Effectivement, malgré toutes les protections/renforcements des centrales nucléaires, s'il devait y avoir un tremblement de terre très fort là où elles se trouvent, les habitations alentours ne seraient qu'un vaste champ de désolation. Mais, où qu'il se trouve et quelle que que soit sa magnitude élevée, les régions éloignées n'en subiraient de conséquence liées à la secousse. Par contre, par contre les émanations radioactives se propageant (autour du monde en hémisphère nord cause au jet-stream sur Fukushima) ce sont tous les pays sous le vent qui en ressentiraient les effets radioactifs.

Cela dit, malgré que de telles situations de gigantismes dans les mouvements de terrains puissent avoir lieu, l'hasard est aussi grand que la venue d'une comète s'écrasant sur Terre et de plus sur une centrale nucléaire. Les effets de probabilité peuvent donc tout engendrer (rupture de barrages, ouverture de volcan éteint, chute d'un avion, guerre, etc).

Donc, à partir de telles hypothèses, toutes les projections étant désormais permises le choix serait tout simple s'il n'y en avait que deux: Soit vivre avec des centrales nucléaires renforcées mais pas à l'abri d'infortunes, soit reprendre ce monde à zéro en ajoutant à chaque commune une centrale électrique fonctionnant au gaz, pétrole ou charbon. Dans cette seconde perspective, les prix des énergies seraient insupportables tant elles sont coûteuses à extraire et additionnées de pollutions mondiales dont nous en subirions tous les effets. La troisième projection étant bien sûr le nucléaire militaire dont se dotent tous les pays et qui est à quelques millions de fois plus dangereux aujourd'hui que les 'bombinettes' d'Hiroshima ou Nagasaki.

Petite parenthèse ouverte sur le 'gaz naturel' dit 'gaz de shiste (a ne pas confondre avec les propanes/butanes extraits du pétrole) qui n'est pas sans conséquence quant aux problèmes inhérents de son extraction. Effectivement là, le gaz n'étant pas ou peu sous pression, il est donc nécessaire pour le pomper d'y ajouter de grandes quantités d'eau afin qu'il daigne sortir. Là, bien-sûr, pas question d'y projeter en sous-sols des eaux salées venues d'océans mais de l'eau bien pure puisée dans les nappes phréatiques dont nous dépendons tous. De par ce système, les gaz compressés peuvent donc aller où bon ils trouvent une sortie. Ainsi, les vidéos montrant du gaz sortant des robinets de cuisines et pommeaux de douches font légion sur Youtube. Gaz qui est bien sûr inflammable (à sa sortie avec l'eau !) ou qui se répandra dans toutes les pièces des maisons jusqu'à ce que...

Donc, est-ce là la fin de tout ? Devra t-on retourner demain au 'bon temps des moulins à vent' et de n'avoir de l'énergie qu'à tempérament ? Saura t-on se suffire des barrages des fleuves ? (les autres énergies (solaires, marées motrices, bio-masse) n'étant pas rentables (réservées aux riches) et peu développantes de quoi satisfaire les besoin de foyer en électricité, resteraient la bougie et le feu de cheminée).

Une véritable politique de l'énergie doit être discutée par tous (et pas seulement par une poignée comme jusqu'à présent) plutôt que de n'avoir le choix de vivre sous serres en pays froids ou de gagner les pays chauds pour y vivre.

2 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Examen de 2011 : Figures suite Fukushima 03 janvier 2012

Le nombre de réacteurs en fonctionnement est tombé de 441 au début de 2011 à 435 en 2012 au début, ce qui représente une diminution de la puissance nucléaire installée d'environ 10 GW, soit 3 %. Six nouveaux réacteurs (3977 MW) ont été raccordées au réseau en 2011, mais sur la double qui ont été fermées (11 358 MW), la plupart en réponse directe à l'accident de Fukushima en mars. Construction a débuté sur seulement deux nouveaux réacteurs en 2011.
Comme au cours des dernières années, les nouveaux réacteurs venant en ligne ont été principalement en Asie: 4 Kaiga (Inde), Chasnupp 2 (Pakistan), Ling Ao 4 et de Qinshan 2-4 (Chine), Kalinine 4 (Russie) et de Bushehr 1 (Iran). À l'été 2011, Chasnupp 3, un réacteur à eau pressurisée au Pakistan et au Rajasthan 7 MW 315 dans un réacteur à eau lourde 630 MW en Inde les deux commencent la construction. La chute de la construction commence en double chiffre au cours des trois dernières années est en grande partie le résultat de Fukushima. (10, 11 et 15 réacteurs commencent la construction en 2008, 2009 et 2010, respectivement, comparativement à seulement deux en 2011. Le réacteur de magnox UK Oldbury A2 a été définitivement fermé le 30 juin, après plus de quatre décennies d'opération. Huit réacteurs étaient un volet en Allemagne d'une les retombées politiques de Fukushima (Biblis A et B, Neckar 1, Brunsbuettel 1, 1 de l'Isar, Kruemmel, Phillipsburg 1 et Unterweser). Unités 1-4 à Fukushima étaient également officiellement fermées en 2011. Malgré la diminution dans les nouvelles constructions et les treize réacteurs fermés en 2011, les perspectives pour le nucléaire restent positives.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prédit le nombre de fonctionnement des réacteurs d'augmenter par 90 (cas faible) et 350 (cas élevé) d'ici 2030. La plupart de cette croissance devrait se produire dans les pays qui disposent déjà d'exploitation de centrales nucléaires, notamment en Inde et la Chine. En contraste 2009-2010 avec 18 réacteurs à partir de construction, aucune nouvelle construction nucléaire a commencé en Chine en 2011. Le gouvernement a suspendu les approbations de nouveaux projets nucléaires dans le sillage de Fukushima et cela reste le cas, mais la construction continue sur plus de 20 réacteurs, y compris les dessins de Westinghouse AP1000 et Areva EPR.
Des réalisations majeures dans les États-Unis et le Royaume-Uni en 2011 ont inclus les licences de réacteurs de génération III (AP1000 et EPR), qui ouvrent la voie à des programmes de grande construction nucléaire. Comtés, notamment en Pologne, Biélarus et l'Arabie saoudite sont de se préparer également pour le nucléaire, les nouveaux construits et travaillent progressent dans les Émirats arabes Unis, où la première APR1400 est due à la construction de démarrer plus tard cette année. Enfin, l'accent renouvelé sur la sécurité suite Fukushima peut être vu comme un geste positif pour l'industrie. De nombreux réacteurs ont effectué des modifications pour améliorer la sécurité de leurs unités. Tous les 143 réacteurs en Europe sont actuellement soumis à des 'tests de stress'. Début janvier, les rapports de tests de stress finaux avaient été présentés à la Commission européenne par la plupart des pays.

http://www.neimagazine.com/story.asp?sectioncode=132&storyCode=2061466

4 janvier 2012 à 09:30  
Blogger huemaurice7 a dit...

Les centrales nucléaires françaises ont exhorté à améliorer la sécurité. L'Autorité nucléaire de la France a demandé des mesures de sécurité accrue à 58 réacteurs du pays compte tenu de la catastrophe de Fukushima l'an dernier au Japon, mais excluant toute fermeture de l'établissement immédiat.
La surveillance du nucléaire en France mardi a appelé pour les centrales du pays de grande sécurité en réponse au risque de catastrophes naturelles en hausse mais exclu toute fermeture immédiate de réacteurs. Les recommandations ont été formulées par l'autorité de sécurité nucléaire (ASN) dans le cadre d'une inspection de post-Fukushima de l'industrie nucléaire de la France. « À la suite des évaluations de sécurité supplémentaires des installations nucléaires de priorité, l'ASN croit que les installations qui ont été évaluées possèdent un niveau suffisant de sécurité pour justifier qu'elle n'ont pas à demander toute fermeture immédiate, » il dit. « Dans le même temps, l'ASN croit que de poursuivre les opérations exige que les marges de sécurité existantes soient renforcées dès que possible ». Elle donnait aux conducteurs d'installations six mois pour détailler les travaux de renforcer les mesures de sécurité en réponse aux menaces naturelles comme les inondations et les tremblements de terre. La France est le pays de plus dépendants du nucléaire dans le monde, dérivant de 75 % de ses besoins en électricité de 58 réacteurs, plus qui ont été construits en réponse aux chocs pétroliers des années 1970.

http://www.france24.com/en/20120103-french-nuclear-watchdog-rules-out-plant-closures-fukushima-investigation

4 janvier 2012 à 09:36  

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