vendredi 6 janvier 2012

Le corium à Fukushima

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Où en est aujourd'hui le corium descendu sous terre ? N'oublions pas que des tonnes d'eau ont été injectées dans le réacteur ce qui augmente d'autant la pression sur sa base et pousse donc le corium à s'infiltrer davantage souterrainement vers la ou les nappe(s) phréatique(s). Personne ne peut encore dire jusqu'où il est descendu. Soit. Maintenant, regardons cette masse de confiture brûlante (avoisinant les 3000°C): le sous-sol est chauffé résultant de l'éclatement des roches de soutènement. Fragmentations/réductions de plus en plus présentes a mesure que la chaleur descend et s'accroît sur les pierres jusqu'à les briser/transformer en poudre. Donc là, le corium (+ l'eau qui descend avec) s'aventure par capillarité. L'eau contenue dans les nappes souterraines est chauffée et transformée en vapeur. Vapeurs qui s'écartent, fuient dans les boyaux jusqu'à ce qu'elle se trouve parfois coincée dans des cavités supérieures (les boyaux sous-terrains n'étant pas des tuyaux bien cylindriques mais plutôt comparables aux images des grottes avec stalagmites et stalactites). La formation d'hydrogène peut engendrer des 'micros' explosions sous la commune de Fukushima. Déflagrations qui ne peuvent que faciliter les évacuations de chaleur comme la radioactivité transportée. Donc, la masse fondue gagne du terrain.

A l'inverse de la présentation sommaire d'un feu (de bois, de charbon ou d'autre chose), le feu a besoin d'oxygène pour exister. Et donc, s'il est recouvert par de l'eau: il s'éteint. Tandis que l'uranium n'a pas besoin de cet élément gazeux pour exister (comparable à une plaque électrique). Il chauffe, voilà tout. Donc, l'eau déversée ne peut 'éteindre' le corium, mais seulement tenter d'en abaisser sa température. S'eût-été d'ailleurs trop facile d'en clore sa radiance avec de l'eau. C'est aussi d'ailleurs ce qui se passe dans les réacteurs où les tiges d'uranium ne peuvent être refroidies. Elles servent à chauffer l'eau injectée dans le réacteur mais pas à en 'éteindre' la présence de degrés. C'est aussi pourquoi la centrale de Fukushima ne peut être fermée vu que la chaleur continue de parvenir des profondeurs et a besoin de s'échapper par là plutôt que par ailleurs (pour l'instant !).

Donc, qu'ils puissent un jour en obstruer la descente vers les catacombes ne relève en rien du corium descendu qui ne peut être confiné.

3 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Alla : Radioactivité après la bombe atomique seulement 1000e de cette lumineuse dial Watch - aucune radioactivité à Hiroshima - l'enquête exclut les Dangers de Nagasaki Science avec une inclinaison : l'industrie de l'énergie nucléaire après Tchernobyl et Fukushima, JapanFocus, 5 janvier 2012
[...] Les médecins japonais et les scientifiques qui avaient été sur la scène ont dit d'horribles histoires de gens qui avait semblé indemne, mais a alors que commençait les saignement aux oreilles, au nez et aux cheveux brouillés par la poignée, des taches bleutées apparaissant sur la peau, les muscles, et la gorge, laissant les branches et les mains déformés. Lorsqu'ils ont essayé de publier leurs observations, ils reçurent l'ordre de remettre leurs rapports aux autorités américaines. Tout au long des années d'occupation (1945-52) japonais revues médicales ont été lourdement censurés dans le domaine nucléaire. En 1945, des chirurgiens de l'armée américaine ont publié une déclaration que toutes les personnes mourront de l'effet des radiations de la bombe étaient déjà mort, et aucune autre des effets physiologiques de rayonnement étaient attendus. Lorsque la radio de Tokyo a annoncé que même les gens qui ont pénétré dans les villes, après que les attentats à la bombe étaient en train de mourir de causes mystérieuses et décrié les armes comme « illégales » et "inhumaines", les responsables américains ont rejeté ces allégations comme outil de propagande japonaise. La question de l'empoisonnement de rayonnement était particulièrement sensible, puisqu'il transportait entaché d'armes interdites, comme les gaz toxiques. La bombe n'était pas « une arme inhumaine, » a déclaré le général Leslie Groves, qui avait dirigé le projet Manhattan. Les premiers scientifiques occidentaux qui ont été permis dans les villes dévastées étaient sous escorte militaire, dans l'ordre par Groves. Les premiers journalistes occidentaux autorisés dedans étaient de même sous escorte militaire. Le journaliste australien Wilfred Burchett, qui a réussi à obtenir à Hiroshima sur son propre, descendu une histoire à un journal britannique, décrivant les gens qui étaient de mourir « mystérieusement et horriblement » de "un inconnu quelque chose que je peux seulement décrire comme le plague… atomiques au taux de 100 par jour, en train de mourir" général MacArthur lui avait ordonné du Japon ; son appareil photo, avec le film a été tourné à Hiroshima, mystérieusement disparu. « Aucune radioactivité des ruines de Hiroshima, » a proclamé un titre du New York Times, 13 septembre 1945. « Règles de l'enquête sur les Dangers de Nagasaki, » a déclaré à un autre titre: « Radioactivité après la bombe atomique est seulement du millième de cette lumineuse dial Watch, » 7 octobre 1945. [...]

http://enenews.com/nytimes-radioactivity-after-atomic-bomb-only-1000th-of-that-from-luminous-dial-watch-no-radioactivity-in-hiroshima-survey-rules-out-nagasaki-dangers

6 janvier 2012 à 18:00  
Blogger huemaurice7 a dit...

05/01/2012
Contamination : pourquoi 8400 Bq/kg de Plomb-210 à 250 Km de la centrale accidentée ?
Le 8 octobre, un prélèvement de sol effectué dans la ville de Yokohama, 250 Km au Sud-Ouest de la centrale de Fukushima-Daiichi révélait la présence de Strontium-90 (200 Bq/kg) et d'autre part, le lien avec l'accident était confirmé par le ratio Cs-134 / Cs-137 de 0.9

La présence d'autres radionucléides dans l'échantillon vient d'être confirmée après qu'une autre portion de ce dernier ait été confiée aux soins de C. Busby pour une analyse plus poussée. L'activité recherchée était principalement celle de transuraniens (1) Plutonium-240 ou de son descendant actinide (2) l'Americium-241 (3) dont les activités se sont révélées inférieures aux limites de détection.
Par contre, surprise surprise, les prélèvements révèlent une activité importante de Plomb-210 (8400 Bq/kg), ce qui est pour le moins curieux. Voyons pourquoi.
Le Plomb-210 est un des descendants de l'Uranium-238 (l'uranium "naturel"), sa durée de demi-vie est de 22 ans ; ce radionucléide présente donc la particularité d'être principalement d'origine "naturelle" tout comme l'un de ses parents proches, le célèbre gaz Radon-222. N'étant que très peu ou pas produit artificiellement en réacteur, ce n'est donc pas à proprement parler un produit de fission nucléaire aussi on ne s'attendrait certainement pas à le trouver en concentration aussi importante à la suite d'un accident. La concentration "naturelle" en Plomb-210 tourne en général autour de 20 à 50 Bq/kg de sol, l'échantillon représente donc une activité environ 250 fois supérieure à la normale. C'est assez significatif pour mériter que l'on se gratte un peu la tête.
Comme nous avons vu que l'origine d'au moins une partie des radionucléides contenu en dose très importante dans l'échantillon (le Cs-134, 32000 Bq/kg) pouvait être corrélée avec l'accident de Fukushima, il faut tenter d'en déduire l'origine accidentelle d'un phénomène essentiellement naturel. C'est une tâche à la hauteur de l'accident : paradoxale ! On pourrait bien sûr penser à une concentration importante en gaz radon "naturel" dans l'environnement de l'échantillon mais l'activité semble beaucoup trop importante, surtout au niveau d'un échantillon de sol (le radon étant essentiellement présent dans l'air ou dans l'eau).

Essayons une autre hypothèse : le radon-222 est un gaz, il est donc très mobile et possède la particularité de se fixer facilement dans l'eau. Une quantité importante de vapeur contenant du radon pourrait s'être dispersée si au moins une partie du combustible est entrée au contact d'une nappe phréatique riche en Radon. Cette hypothèse tendrait à prouver que les nappes phréatiques situées sous le site auraient été directement affectées par le combustible et que la dernière barrière de confinement - le fameux confinement-béton entourant la seconde cuve PCV - aurait belle et bien été traversée. (...)

http://www.gen4.fr/blog/2012/01/contamination-pourquoi-8400-bqkg-de-plomb-210-%C3%A0-250-km-de-la-centrale-accident%C3%A9e.html#tp

6 janvier 2012 à 19:26  
Blogger huemaurice7 a dit...

"Les niveaux de radioactivité actuels sont mesurés à 1 mètre du sol, pas au niveau du sol, où les enfants jouent et où les niveaux de radioactivité sont nettement plus élevés."
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ABC Australie : Les médecins appellent pour de beaucoup plus larges évacuations au Japon - gov continue de significativement être sous les niveaux de rayonnement rapport.
Japon peut faire mieux que Chernobyl ?, Australian Broadcasting Corporation par Dr Margaret Beavis, 6 janvier 2012 :
[...] Il en a été de nombreuses défaillances dans la gestion de cette situation. Mais peut-être la plus grande se rapporte à l'obligation du gouvernement de soins afin de protéger les citoyens japonais. Le gouvernement n'a pas agit sur l'information concernant les panaches radioactifs. Ce faisant il exposait de nombreuses collectivités aux rayons nocifs et beaucoup évacuent en zones radioactives encore plus élevées. En outre, le gouvernement a déclaré « sécuritaires » les limites admissibles pour l'exposition au rayonnement qui peuvent être changées des niveaux internationalement acceptées de 1 mSv à 20 mSv par an. Les femmes et les enfants sont particulièrement sensibles à l'exposition aux rayonnements. Soumettant des enfants d'1 an à 20mSv pendant cinq ans entraînera environ 1 à 30 de développer un cancer. Après Tchernobyl toute personne susceptible d'être exposés à plus de 5 mSv par an a été évacuée, et dans les zones 1-5 mSv où étaient offerts la réinstallation des interdictions ont été placés sur l'alimentation localement des produits alimentaires. (...) . Les niveaux de radioactivité actuels sont mesurés à 1 mètre du sol, pas au niveau du sol, où les enfants jouent et où les niveaux de radioactivité sont nettement plus élevés. [...] Dans une perspective de santé publique, le gouvernement japonais continue de ne pas protéger sa population, particulièrement ses enfants. Pour citer Tilman Ruff, professeur associé à l'Institut Nossal pour la santé mondiale, « À ce stade, la seule mesure de santé publique plus importante à minimiser est de nuire à la santé à long terme est beaucoup plus large évacuation. » [...]

http://enenews.com/abc-physicians-call-for-much-wider-evacuations-in-japan-govt-continues-to-significantly-under-report-radiation-levels

6 janvier 2012 à 21:40  

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