Lettre à la 'fonction publique'

-"Bon. Monsieur le fonctionnaire, avant de répondre à votre question, je voudrais vous faire remarquer que pour vous rencontrer j'ai dû me déplacer (et non, vous vers moi) sur 15 km dont 3/8 ème de bouchon (que vous - ou vos collègues de la 'fonction publique' - n'avez pas été capable de résorber), puis, j'ai tourné pendant 1 heure pour trouver une place de parking (parce que vous - ou vos collègues de la 'f.p.' - n'avez pas été capable d'en construire suffisamment), ensuite, me rendant à pied vers votre local où on vous a enfermé, j'ai dû encore patienter en salle d'attente bondée après avoir pris mon ticket numéroté au décrochoir de l'entrée. Ainsi, à l'appel, je me suis rendu ici où vous m'avez invité à m'asseoir. Merci. Là, vous m'exposez vos problèmes de paperasse alors que vous avez à portée de mains tous les ordinateurs et téléphones que les citoyens ont contribué a vous payer pour vous rendre service.
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Vous me posez des questions personnelles sur ma vie privée, mon emploi, ma situation familiale, ma maison et ma santé, alors que je ne connais rien de vous; mais, si cela peut vous rassurer: je suis marié et vous n'êtes pas mon type car je n'irai pas verser dans la pédale. Donc, j'ai été appelé à votre chevet pour vous donner mon point de vue alors que je n'ai ni fait d'études en médecine, psychologie, psychiatrie, ni pour 'Médecins du Monde' ni même secouriste au près des pompiers ou de la croix rouge. Bref.
Alors que vous bénéficiez de la liberté conditionnelle pour vous déplacer, je pense - et là, j'apporte un avis tout-à-fait personnel - que vous demandez à beaucoup trop de personnes comment résorber vos problèmes et, qu'il eut été préférable de mieux cibler vos demandes sans vous adresser à n'importe qui pour cela.
Je sais très bien que votre temps est limité et que vous éprouvez des difficultés à résoudre votre travail tout seul malgré que chaque mois viennent s'ajouter à votre confort toute une cohorte de secrétaires pour vous aider.
La maladie gagne du terrain et, cette désormais pandémie de bureaucrates coûte bien cher déjà à la nation. Donc, pour "faire court", je ne saurais que trop vous conseiller de repartir en vacances (ce qui en fera aussi pour tout le monde) pour vous éloigner de cette crise et, pourquoi pas: vous chercher un boulot décent qui rapporte et vivre honnêtement auprès de votre famille (si vous en avez une) et connaître enfin les plaisirs de la vie dans la majorité plutôt que de demeurer dans l'opposition à manifester votre rancune.
Je n'irai donc pas vous l'établir sur ordonnance, mais, connaissant moi-même les rudiments des gestes qui sauve et de premiers secours, permettez-moi au nom de ma famille, mes amis, et pourquoi pas de la ville et de tout le pays de vous foutre ma main sur la gueule.
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A cela j'ajouterai que, n'ayant pas reçu en temps voulu mon chèque ou virement direct à ma banque d'un trop perçu de votre part, je vous applique donc une pénalité de 10%. De plus, et là, prenez note: Si désormais vous désirez me joindre, voici mon numéro de téléphone auquel vous ajouterez le '1' pour me joindre si je suis dans la cuisine; numéro de téléphone auquel vous terminez par le '2' pour m'appeler si je suis dans la salle de séjour; et terminé par le '3' pour me parler si je suis dans ma chambre; le '4' si je suis dans le jardin, le '5' pour le couloir de l'escalier et le '6' si des fois que je serai aux chiottes.
Dans le cas où vous voudriez que je me déplaçasse de chez moi à chez vous, sachez que je prends 14 dollars et 28 cents hors taxe au kilomètre, augmenté d'un $17,41 dès la tombé du jour tarif nuit et un forfait de $328.919 au kilomètre pour les jours fériés et anniversaires de ma femme et de mes enfants hors vacances scolaires.
Et enfin, que tout appel téléphonique est taxé forfaitairement de $14.666 la première minute et diminué de 11,34% aux minutes suivantes.
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Moilà, c'est tout pour aujourd'hui !