C'est la fin du rouleau !
Comme tout candidat, il demande (sollicite le peuple à l'élection) à passer dans l'intestin gouvernemental, lieu paradisiaque où tout gâteau entré dans la bouche ouverte se transformera au fil du temps et des kilomètres en une grosse... expulsée en fin de mandat et toujours coupable d'embarras gastriques. Il arrive aussi que cette part de mille-feuilles, de vacherin, de tronche de cake ou de flan-yaourt complément alimentaire nutritionnel pour sportifs de haut niveau émette déjà en cours de route des gaz d'échappement comme une pâtisserie pas fraîche, soufflé essoufflé dégonflé au parfum 'fruits de mer'.
"Tu l'as dit mon kiki ! Passe-moi le rouleau que je tire la chasse et me barre de là !" Sans parler des petits malins qui ressortent par l'entrée tant la merde déjà prête et qui les voit venir ne tolérerait pas que ce genre de choses viennent à errer dans les couloirs, fasse du lèche-vitrines, pose 10.000 questions quant aux normes de sécurités, d'étanchéité, d'excès de vitesse et pourquoi pas de mise en quarantaine, de pouvoir de rétention, de préavis de grève et de jugement renvoyé aux calandes grecques. Non, mais ! C'est bien là le genre de fouille-merdes propre à créer des secousses en salle de réunion, demander les papiers à tous les immigrés qui passent allant jusqu'à faire élargir la sortie afin qu'aux prochaines élections les charters soient reconduit et que la porte de derrière leurs soit d'ailleurs toujours ouverte.
S'il est bien de coutume de garder la meilleure pour la faim, des fois que des gens auraient pris goût aux vieilles merdes entre chiasse et constipation, les élections 2012 (censées leur apprendre le caniveau) se présentent au fond de la cuvette. Les vraies croyantes vous parleront de siphon, voire de crosse de hockey tandis que les fausses sceptiques de gestion fumante des escroqueries. C'est la fin du rouleau.
Mais, 'la fin du rouleau', ne signifie nullement que le peuple aurait fini d'en chier. Encore faudrait-il qu'il cesse d'avaler n'importe quoi et qu'il contrôle lui-même sa digestion. Et, plutôt que d'aller se retrancher dans la cabane au fond du jardin, même s'il ne peut plus tenir, autant faire sur place, s'en laver les mains, remonter son pantalon et repartir à zéro. Quant aux droits d'auteur, il pourra toujours dire que c'est pas moi, c'est l'autre !
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