A part, peut-être les 3 petits singes

Si le mensonge était puni de mort, nul ne parlerai de choses qu'il ne connaît. Aucun produit se vantant de faire maigrir ou d'activer la repousse des cheveux, de laver plus blanc que blanc ou propre à redonner la vue à un aveugle ne pourrait être vendu dans les commerces. Ainsi, les étagères en place chez les commerçants seraient plutôt vides et la place très prisée autrefois de chef de l'Etat aurait du mal a faire élire le moins menteur.

Donc, le mensonge fait vendre (car il peut être présenté sous diverses versions, plus savantes les unes que les autres et créer de ce fait un débat interne du meilleur mensonge; mensonge d'or, médaille du mensonge, etc, etc), ce que ne fait autant la vérité qui est loin de promouvoir un tel commerce, car, de vérité: il n'y en a qu'une (en principe).

D'où l'obligation de faire figurer en étiquette sur tout produit la mention en grosses lettres: "Attention, ce produit peut contenir du mensonge. Ne pas donner à un enfant de moins de 3 mois et aux personnes susceptibles d'avoir une crise cardiaque ou d'avoir les neurones irrémédiablement endommagées pour la vie".Dès lors, l'on aurait l'impression que si le mensonge n'existait pas il faudrait l'inventer, ne serait-ce que pour faire revenir les fidèles dans les lieux de cultes.

Ainsi, se serait-on demandé dans le cas de divorce, de séparation (à l'amiable ?) entre la Grèce et la CEE, "mais, qui va garder le déficit ?". Tout juste les deux parties se verraient contrainte de payer une pension (ne serait-ce que pour l'entretenir), payer les frais de divorce dont les avocats se bousculeraient aux portillons, jusqu'aux psychologues/psychanalystes qui tenteraient de faire comprendre leur point de vue respectueux du mensonge qui les étouffe.

D'ailleurs, le prix de l'argent, n'est-il pas le premier des mensonges ? La vérité est donc pauvre et ne peut donc nourrir son homme. A part, peut-être les 3 petits singes.