Triste programme

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Que peut-il se passer si le prix du pétrole atteint des sommets inconsidérés jusqu'alors ? L'écroulement très rapide des sociétés dépendantes serait à venir tandis que d'autres, reclues en des mondes qualifiés jusqu'à présent d'arriérés voire de débilitants aux vues de la pauvreté des infrastructures, pourraient continuer à vivre comme il en a toujours été pour eux qui n'ont pas de voitures. Autre regard, autre lieu qui n'a le soucis que de se bien construire et vit de chasse et de pêche et d'un peu d'agriculture. Pays où les chefs de tribu partagent comme le peuple les taches journalières. Ils sont dits pauvres et connaissent depuis toujours les méthodes génétiques pour s'en sortir chaque jour.

Qu'importe encore le prix du baril en des pays dits émergents qui ressortiraient leurs bicyclettes et charrettes à buffle comme si rien n'était. Les pays du monde tendraient donc à se rejoindre dans l'infortune et la pauvreté (plutôt que dans la richesse construite) tandis qu'apparaîtrait en omniprésence les groupuscules de dirigeants armés les obligeants à l'esclavage. C'est donc cette solution qui nous pend au nez où des millions de chômeurs devenant au fil des semaines des centaines de, resteraient chez eux en un premier temps à regarder la télé tant qu'il y a de l'électricité, puis, descendant dans les rues, places et jardins gagneraient les campagnes en vue de survivre.

Lourds sacrifices pour ces mal-aimés des gouvernements qui se devraient encore d'espérer des jours meilleurs tandis que ce provisoire devenant sitôt un définitif se regarderont en chiens de faïence las de tergiverser à se rejeter les fautes, le siècle sera fini dès qu'il est commencé.

Triste programme où les armes faisant défaut, on imagine la suite.