Nuages radioactifs
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Dire le contraire de ces réalités ouvrirait un débat international (pire que sur le 9-11 ?) où chacun apporterait ses arguments qui déboucheraient forcément vers une atteinte respectable envers les liaisons commerciales qui permettent à des gens de vivre pendant que d'autres meurent.
La radioactivité mesurée au sol n'est pas la même que celle relevée à 1 mètre au-dessus. Ainsi, les piétons comme les animaux - qui creusent la terre et qui sont consommés - sont-ils en contact permanent avec celle qui fait peur. Dormir au sol: tue. Travailler la terre: tue. Pareillement pour les produits consommés (fruits, légumes et eaux de source) qui sont fortement touchés. Qu'il vienne de mine d'uranium en service ou désaffectées ou de retombées de la centrale de Fukushima, le danger persiste. Alors, est-on condamnés à ne consommer que des fruits & légumes de cultures hors sol et sous serres ?
Méfions-nous des articles de presse où les gros titres du jour sont désormais occupés par les nuages du volcan d'Islande et qui pourraient affecté de très nombreux pays européens comme nord-africains; ces particules bénignes d'origine naturelle (poussières) peuvent être chargées de radioactivité japonaise qui les aide à descendre (avec ou sans pluies).
En l'absence actuelle de cartes (censurées) présentant le déplacement de la radioactivité sur l'ensemble de l'hémisphère nord et les difficultés de se procurer des compteurs Geiger (soi-disant liées à des 'ruptures de stocks'), qu'avons-nous aujourd'hui pour nous défendre ? Rien ! Qu'avons-nous pour nous informer des dangers réels qui nous entourent ? Rien ! Pareillement que sous les bombes quotidiennes meurent en silence des milliers de personnes chaque jour en Libye (et dont la presse ne rappelle), les pilonnages radioactifs sur l'ensemble du monde en feront une hégémonie planétaire.
Ainsi donc, la radioactivité relevée par les 'hauts techniciens supérieurs des services de recherche' n'apparaît que 'bénigne' à 1 mètre du sol et, tout-à-fait de circonstance pour les promeneurs du dimanche - comme pour les tapis de sol (pour voiture) fabriqués en régions très d'actualité - qui foulent à-même les terres où se déposent et s'additionnent les particules. Terres où plongent les racines...
Effectivement, l'on comprend mieux à présent cette 'mise en indisponibilité' des cartes nord-hémisphériques qui retraçaient depuis le 11 mars 2011 le parcours des émanations de Fukushima. Qu'en seront demain les meubles en pin de l'Orégon au pays qui se veut être le père nourricier de toute la planète ? L'on ne parle plus ici d'OGM ou des dérives de Monsanto mais bien de tout éléments en provenance de pays touchés 7/7 jours et 24/24 heures par la radioactivité. "Cachez ce nuage que je ne saurai voir" ('Fumer tue' ?).
Dire le contraire de ces réalités ouvrirait un débat international (pire que sur le 9-11 ?) où chacun apporterait ses arguments qui déboucheraient forcément vers une atteinte respectable envers les liaisons commerciales qui permettent à des gens de vivre pendant que d'autres meurent.
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