L'irréparabilité silencieuse
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Voilà ce qui se passe: Depuis le 11 Mars 2011 de la radioactivité s'échappe continuellement de la centrale nucléaire à Fukushima endommagée par un tremblement de terre suivi d'un raz de marée. Accident qui aurait été réparé à Tchernobyl depuis avril 86 en creusant un tunnel sous la centrale conflictuelle et y coulant du béton. Chape de béton et peut-être aussi de quelque chose d'autre pour renforcer et servir de contenant afin d'éviter que la fusion à l'intérieur du réacteur défaillant ne se propage plus bas et à perte de vue. Or, déjà le problème de séchage d'une chape souterraine laisse à désirer, confirmé par la radioactivité qui s'échappe encore 25 ans après. Bref, en ce qui concerne la centrale japonaise, il n'y avait - semble t-il - pas de chape d'établie avant construction ou en train de se couler à l'époque. Donc, au regard de cela, il y a manquement. Cela dit, si toutes les centrales nucléaires du monde subissent un jour ce type d'accident... on est pas dans la m... ! Ainsi, sommes-nous là devant un modèle (d'Aréva/Westinghouse) qui a fait ses preuves comme il en est des gestionnaires tepcoïstes qui - a travers le monde - sont en parfaite adéquation avec leurs collègues japonais pour n'avoir su intervenir à prêter main-forte faute d'avoir des neurones-fortes à proposer.
A plus forte raison, il ne s'agit pas là d'incompétence que de refuser de parler de la vérité sur la propagation de la radioactivité (comme il en a été à Litate-Mura) mais bien de collaborationnisme avec ce qui devient au fil des jours les ennemis du peuple. Ils savaient, ils n'ont pas dit. Cette 'non-assistance à personnes en danger' n'est pas une contrainte subie au regard des Droits de l'Homme mais une volonté toute personnelle de nuire 'à son prochain'.
Effectivement, si l'argent (les pièces de monnaie) était radioactif, le ton changerait du jour au lendemain.
4 commentaires:
Mardi 16 août 2011
Fret impopulaires: Les déchets radioactifs provenant de cargaisons
Livraison mis à soulever de sérieuses questions sur le stockage à long terme
Le Japon va bientôt recevoir sa première cargaison de déchets hautement radioactifs au milieu de la Fukushima n°1 centrale nucléaire triple crise crise qui a commencé en Mars, et à un moment où le stockage de ces substances dangereuses est plus problématique.
Le cargo Pacific Grèbe partit de la Grande-Bretagne le 3 août avec plus de 30 tonnes de déchets radioactifs à bord. La cargaison de combustible usé retraité au Royaume-Uni, est de retour dans 76 bidons étanches en acier inoxydable emballés dans des contenants de 130 tonnes. (...)
(...) Aux États-Unis, 78 pour cent des quelque 72 000 tonnes de combustible irradié généré au cours des quatre dernières décennies est stocké dans des piscines de refroidissement à travers le pays, selon la Commission nucléaires réglementaires américains. Un autre de 2.000 tonnes est ajouté chaque année, l'Institut pour les estimations de la politique publique.(...)
http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20110816n1.html
TEPCO n'a jamais prévu d'explosions d'hydrogène: rapport
Une enquête du gouvernement a constaté que personne à l'utilité de fonctionnement des estropiés de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi n'avait prévu que se produisent des explosions d'hydrogène à l'usine. Le comité enquête sur l'accident a été d'entendre le témoignage de fonctionnaires du gouvernement et de l'utilité, l'Electric à Tokyo Power Company. Il a appris que les responsables de Tokyo électrique ont discuté de l'explosion d'hydrogène qui s'est produite dans le bâtiment du réacteur n°1 le 12 Mars, un jour après le séisme et le tsunami. Les responsables d'utilité a déclaré que personne n'avait prévu une telle explosion, et que l'attention a été porté sur l'état des cœurs des réacteurs et de dispositifs de confinement. Ils ont dit qu'ils ont discuté des moyens pour empêcher les explosions similaires après l'explosion. Mais ils ont été incapables de les mettre en œuvre en raison de niveaux élevés de rayonnement sur le site résultant de l'explosion d'une 2ème au bâtiment du réacteur n°3 le 14 Mars. Les réacteurs ont été privés de leurs fonctions de refroidissement après le séisme et le tsunami, provoquant des dommages à la cœurs de réacteur. On croit que cela a été provoqué par une accumulation massive de l'hydrogène dans les cuves de confinement résultant dans les explosions.(...)
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/17_19.html
Chef de l'Université de Tokyo Centre de radio-isotopes pour la décontamination des appels rapides
Tatsuhiko Kodama, chef de l'Université de Tokyo de radio-isotopes Center, est vu à l'Université de Tokyo Research Center for Advanced Science et Technologie à Meguro-ku, Tokyo. (Mainichi)
"Soixante-dix-mille personnes sont d'errer après avoir évacué de leurs maisons. Qu'est-ce que c'est la Diète va faire?" Tatsuhiko Kodama, 58 ans, chef de l'Université de Tokyo Centre de radio-isotopes, debout devant le Comité de Santé, du Travail et des Affaires sociales de la Chambre des représentants à la fin de Juillet et en colère a réprimandé le gouvernement pour sa politique de rayonnement mou dans un discours qui a attiré une forte réponse.(...)
(...) Réponse: Selon nos estimations, les matières radioactives rejetées par Fukushima n ° 1 centrale nucléaire, des équivalents de l'uranium, s'élève à 20 fois le rayonnement libéré par le bombardement atomique d'Hiroshima. De plus, le rayonnement diminue à un rythme beaucoup plus lent que après la bombe atomique. Lorsque la quantité de rayonnement est faible, il suffit de considérer sur-le-champ de rayonnement. Mais lorsque le volume total est énorme, nous devons penser à comment les particules se dispersent. Cela arrive de manière non-linéaire, ce qui est très difficile de calculer scientifiquement, car la concentration est susceptible de se produire dans des endroits imprévisibles. Cela permet de garder passe, comme lorsque feed-foin pour le bétail a été contaminé par le césium, et lorsque la contamination a été trouvée dans le thé et le paillis de feuilles.(...)
(...) R: Le cancer est causé par des mutations de gènes multiples sur une période de plusieurs décennies. Après Tchernobyl, il a fallu 20 ans pour confirmer la statistique incidence accrue des cancers de la thyroïde chez les enfants. Nous ne saurons que bien plus tard, alors plutôt que de décider maintenant si il est sûr ou non, l'important est de se consacrer à «la mesure et de décontamination."(...)
http://mdn.mainichi.jp/perspectives/news/20110817p2a00m0na018000c.html
Très beau et très juste texte. Mes compliments.
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