vendredi 25 novembre 2011

Ca sent le sapin !

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Le temps passe depuis 8 mois et les choses 'tendent a mieux se définir' en matière d'objectif caché en centrales nucléaires. Angoissante réalité qu'est aujourd'hui le parc nucléaire japonais. Après une mise en arrêt (suite à l'accident du 11 mars), seuls 11 réacteurs sur 54 sont en fonctionnement afin d'en redéfinir les niveaux d'insécurité, les rapports tardent à venir et, les dites centrales examinées en sont resté à poil debout sur la balance en attendant le médecin. 8 mois sur une jambe (pour faire moins lourd !) c'est un peu long, ça fatigue, ça énerve et on sent qu'une crampe va venir et que ça va lâcher, mais, le 'service des urgences' semble être parti en vacances ou 'aurait mis la clé sous la porte'.

L'heure est grave et à considérer. 8 mois pour donner son avis: ça cache quelque chose. Disons-le franchement, soit, c'est le service après vente des 'constructeurs en Co' qui n'a pas toutes les qualités requises, soit c'est qu'ils cherchent a ne pas faire passer sous garantie des trucs des machins et des choses qui ne devraient pas y avoir en centrales même dans la longue liste des options. Sont-ce vraiment autant de bombes aux quatre coins du pays ? La situation parait critique, les besoins énergétiques sont indispensables à tous pays afin de conserver les hôpitaux en état de marche comme à faire tourner une chaudière à mazout chez le particulier. Et, quand bien même il prendrait aux japonais de s'équiper de poêle à bois et/ou de cheminées: faut du bois, d'où l'indispensabilité d'acheter ne serait-ce qu'une petite machette pour couper (la nuit) tous les arbres qui ne servent à rien alignés sur l'avenue et au parc d'à côté (avant que tous les autres aient la même idée), comme de tuer son voisin pour lui piquer ses meubles. Les citrons en gelée ne passeront pas l'hiver. Même si désormais cette île du Pacifique peut se vanter d'être "LE pays de Candy des becquerels" (future monnaie ?), le pays de la nativité demeurera Tchernobyl.

Donc, reprenons: s'il apparaît que les centrales (non endommagées) ne sont remises en route après 8 mois d'inspection et de mise en conformité, c'est qu'autre chose bouchonne. S'agirait-il là d'un bras de fer entre le scalaire et le nucléaire en faisant valoir qu'eux aussi peuvent anéantir le monde à leur façon ? Et que (les ?) des 'gestionnaires perpétuels' des centrales à l'arrêt auraient été... ?

En tous les cas, cette approche au feu de bois sent le sapin !

2 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

A propos de feu de bois, les japonais sont plutôt mal barrés ! Le bois vient des forêts, les forêts ont pour tradition d'emmagasiner toutes les pollutions que les vents leur amènent. Ainsi, les forêts sont elles les plus contaminées par les apports de nucléides. Radioactivité qui se retrouve donc dans le bois. Bois de chauffage débité et rentré... dans les habitations ! (poêles, cheminées) et, foyers distribuant sous forme de chaleur envahissant la ou les pièces de leur précieux petits becquerels !
Donc, déjà que les appartements sont plus contaminés que les extérieurs (!) par les personnes qui viennent de l'extérieur et se deshabillent (totalement ? lavage des cheveux au quotidien ?), et aussi par les animaux chiens chats qui en ont plein les poils et les papattes ! (déposés sur tapis, canapés, etc).
Même les villes éloignées sont également desservies par les moyens de transport qui en sont remplis !

25 novembre 2011 à 18:38  
Blogger huemaurice7 a dit...

Au Japon, plus que 10 réacteurs nucléaires sur 54 restent en activité
La compagnie d’électricité japonaise de l’ouest, Kansai Electric Power, s’apprête à arrêter pour maintenance vendredi 25 novembre un de ses réacteurs nucléaires, le 44e mis hors service au Japon sur un total de 54. Les réacteurs japonais doivent être stoppés pour des contrôles réguliers durant 75 à 120 jours tous les treize mois environ.
L’unité Takahama n°2 (ouest) de Kansai Electric, qui avait été remise en activité en octobre 2010, sera stoppée pour une durée de quatre mois au moins. Il s’agit de la 27e session de maintenance pour cette tranche vieille de plus de trois décennies.
Dans l’ensemble du Japon, sur un parc de 54 unités, après l’arrêt de Takahama 2, seulement dix unités seront encore en service, quatre supplémentaires devant en outre être mis à l’arrêt dans les toutes prochaines semaines, tandis que nul ne sait quand seront réactivées celles déjà stoppées.
À la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont engendré l’accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (Nord-Est), une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du Nord-Est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka (Centre).
Le redémarrage de tous les autres réacteurs stoppés pour maintenance ou à cause des secousses sismiques est conditionné à de nouveaux tests de résistance (notamment vis-à-vis des catastrophes naturelles) et à l’approbation des autorités locales, ce qui retarde l’échéancier habituel. La réduction de capacité de production électrique nucléaire force les entreprises et particuliers à minimiser leur consommation et les compagnies à remettre en exploitation des centrales thermiques (...)
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http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Au-Japon-plus-que-10-reacteurs-nucleaires-sur-54-restent-en-activite-_NG_-2011-11-25-740186

25 novembre 2011 à 19:02  

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