lundi 7 février 2011

Où créer l'entreprise ?

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Voila bien un comportement insidieux (et qui porte à réflexion) que d'ouvrir un magasin de type 'grande surface', et d'y proposer à la vente des produits bon marché venus de pays lointains. Les bas prix attireront le chaland qui se défera de quelques monnaies qui partiront rejoindre les poches profondes du ou des pays exportateurs. Cette pratique s'appelle communément 'le commerce'. Or, les magasins environnants et les entreprises locales de fabrication mettront rapidement 'la clé sous la porte' ne pouvant lutter contre cette concurrence. D'où, très vite, les accusations portées envers le supermarché importateur de favoriser le chômage régional et l'appauvrissement de toute sa population. C'est là ce qui pourrait passer comme étant un fait divers que l'on voit tous les jours mais qui en réalité est ou serait inattaquable dans la politique existante actuellement. Vu que nul n'est obligé d'acheter quoi que ce soit dans la grande surface, seuls les clients sont tenus pour responsables de la situation en découlant. Pareillement qu'un bijoutier pourrait être accusé de pratiquer des prix excessivement hauts afin de ruiner les acheteurs.
Le cas cité de Wal-Mart comme exemple ressemble étrangement à celui de Monsanto. Cette firme fabrique entr'autres des produits chimiques. Produits chimiques qui sont au regard de la législation et approuvés par l'EPA (Environmental Protection Agency). Ce n'est donc plus là l'entreprise Monsanto qui est en cause mais bien l'EPA qui autorise et assure pleinement son accord à la commercialisation des produits incriminés. Pareillement encore une fois que l'on ne peut accuser les usines Smith & Wesson de faire des victimes vu que leur production est acceptée par le gouvernement et qu'il y a accord de licence à la fabrication et vente d'armes et munitions.
Donc, ce n'est jamais la faute à l'entreprise de participer à la déchéance du voisinage (même si elle y contribue) mais a son autorisation en bonne et due forme. Effectivement, s'il existe une législation qui met en vigueur un minimum dans le coût horaire qu'est tenu de respecter l'employeur, cette mesure n'étant pas applicable hors frontières, des produits similaires aux locaux peuvent donc être fabriqués ailleurs à bas prix et vendus ici là à faible coût. Par contre, là où il y a réellement 'deux poids deux mesures' c'est dans la taxation de produits importés. Pétrole, cigarettes, vêtements et victuailles ont chacune des taux différents faits 'à la tête du client'. Donc, ce qui est la cause de tous problèmes est bien le coût. Le prix des choses étant le maître-mot. Les exemples de 'Joe le plombier', du polonais chauffeur poids lourds parcourant l'Europe comme des voitures 'françaises' fabriquées dans les pays de l'Est, ne sont là que pour marquer la discordance au sein même d'une dite 'communauté'.
On ne multiplie pas une richesse en la divisant. C'est-à-dire que si j'avais 1 milliard en poche (on peut toujours rêver, non ?) en suivant la politique socialiste d'Obama*, je devrais donner par exemple 1 cent à 1 milliard de personnes. Ce milliard de personne ne s'en retrouverait pas plus riche pour autant et moi... de même ! Par contre, si avec 1 milliard je peux créer/implanter une entreprise et fournir du travail a beaucoup de monde, c'est tant mieux. Reste cependant à tout bon chef d'entreprise qui garde la tête sur les épaules à choisir au mieux le lieu de son implantation. Donc, entre le 'si je procure 150 emplois en France et que je peux en créer 2000 en Chine', la question des Droits de l'Homme jouant en ma faveur, j'ouvrirai donc en Chine ou je donne à manger a beaucoup plus de personnes. Désolé pour certains, mais, ce n'est pas moi qui ai écrit les "Droits de l'Homme".
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* Le 11 octobre 2008, quatre jours avant le dernier débat télévisé, Obama rencontre les résidents du quartier où vit Joe Wurzelbacher dans l'Ohio. Wurzelbacher (qui depuis a été surnommé "Joe le plombier") pose à Obama une question concernant ses impôts alors qu'une caméra d'ABC News filme la scène. Dans la conversation, Wurzelbacher affirme que le plan d'imposition proposé par Obama irait à l'encontre du rêve américain. Wurzelbacher pose la question suivante :
« Je m'apprête à acheter une société qui ferait de 250 000 à 280 000 dollars par an. Avec votre plan d'imposition, je payerai plus d'impôt, n'est-ce pas ? »
Ce à quoi Obama répond :
« Si vos revenus sont supérieurs à 250K dollars, alors en dessous de 250K votre imposition ne changera pas. C'est vrai qu'au-dessus de 250K, ..., vous en aurez pour 36% à 39%, comme sous Clinton. »
Obama dit aussi :
« Ce n'est pas que je veuille punir votre succès. Je veux juste être certain que tous ceux qui sont derrière vous aient aussi une chance de succès. Et je pense que si nous répartissons les richesses, c'est bien pour tout le monde. »
Cette allusion à la répartition des richesses (« spread the wealth around ») a été utilisée par McCain pour comparer la stratégie d'Obama au socialisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joe_le_plombier

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