mercredi 29 février 2012

La TEPCO au poteau !

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Aux dernières nouvelles se serait un poteau qui (le 11 Mars) serait tombé sur les fils électrique qui alimentaient les pompes !!! Notez là qu'il faut vraiment être un con pour aller planter un poteau a proximité de câble électrique, et, quand bien même servirait-il de support aux fils qu'il eut été préférable d'en vérifier dans le quoi qu'il est planté (surtout au pays des tremblements de terre quotidiens !).

Donc là, nous sommes en présence d'une image d'un modèle d'entreprise nippone ayant sous sa coupe la responsabilité de tout un pays: Secousses tous les jours et ils ne pensent même pas un instant que le poteau peut tomber !!! De plus, chute sur les fils électrique qui alimentent une ou des pompes nécessaires/vitales et obligatoires a tous maintiens de performance de réacteurs... nucléaire ! Suite à quoi, lors du ras de marée, des pierres ont été projetées sur... des tuyaux fragiles en PVC exposés extérieurement aux intempéries.

Le tremblement de terre et le tsunami, c'était le 11 Mars. Donc: les dégâts qu'ils ont occasionné datent de ce jour. Et, l'explosion des réacteurs date des ...14 et 15 Mars, soit 3 à 4 jours après. 3 à 4 jours pour tirer une ligne ! et rebrancher des tuyaux brisés ! Mais, cela n'a pas été fait à temps ! Donc, les réacteurs en souffrance ont eu le temps d'emmagasiner suffisamment de gaz hydrogène (dû à la fonte des tubes renfermant l'uranium) pour exploser.

Donc: l'accident ne remet pas en cause le séisme du 11 Mars (qui aurait fait quatre lignes dans les journaux d'ailleurs), mais est tributaire au laxisme de la TEPCO ainsi que des brillants architectes d'avoir conçu la centrale ainsi !

Encore une chance que l'explosion des réacteurs n'aient pas déclenché un nouveau tremblement de terre !

10 commentaires:

Blogger huemaurice7 a dit...

Caractéristique des radiations: pas de niveau sécuritaire

http://newresearchfindingstwo.blogspot.com/2011/04/features-radiation-no-safe-levels.html
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(...) Cela signifie que la somme de plusieurs très faibles expositions aux rayonnements a le même effet comme l'un des grands risques, puisque les effets des rayonnements sont cumulatifs.(...)

(...) Certains experts ont mis en garde contre un scénario de cauchemar où les nuages de matières radioactives pourraient propager des toxines létales à travers la planète pendant des mois si les barres de combustible irradié prennent feu en raison d'un manque de liquide de refroidissement.(...)

(...) Le même groupe de scientifiques a déclaré: «L'usine de Fukushima a environ 1760 tonnes de combustible nucléaire neuf et d'occasion sur le site," tout ", le réacteur de Tchernobyl n'avait que 180 tonnes."(...)

(...) Des observateurs ont détecté de minuscules particules radioactives qui se sont propagées à partir du site du réacteur à travers le Pacifique en Amérique du Nord, l'Atlantique et même en Europe.

Andrea Stahl, chercheur principal à l'Institut norvégien de recherche sur l'air, a déclaré à Reuters: «C'est seulement une question de jours avant qu'il ne se disperse dans tout l'hémisphère nord." (...)

(...) 250.000 années de rayonnement

Sullivan a expliqué que lorsqu'il s'agit de longue durée de vie des matières radioactives, en plus à des agents cancérigènes il y a des effets inter-générationnels, qui comprennent la mutation de la structure génétique de la vie.

«C'est permanent et irréversible, a t-elle ajouté.(...)

http://newresearchfindingstwo.blogspot.com/

29 février 2012 à 18:42  
Blogger huemaurice7 a dit...

Poisson irradié ont été pris avec
les niveaux de rayonnement 2400% dépasse la limite légale

Vidéo uploadée par wannagew

Ces graphiques animés allèguent que les 131 niveaux d'iode sont de 7,5 million de fois les limites légales, avec des niveaux de césium 134 à 2,0 plus de limite et de césium 137 à 1,4 million de fois. Les poissons ont été capturés contenant 52 mSv de rayonnement qui est de 2400% au-dessus limites fédérales. Manger deux de ces poissons seraient causer le cancer. Manger un de ces poissons par jour pendant 3 mois vous tuerait d'empoisonnement radioactif.

http://www.forbiddenknowledgetv.com/videos/radiation-poisoning/radiation-in-ocean-animated-infographic.html

29 février 2012 à 18:50  
Blogger huemaurice7 a dit...

Wednesday, Février 29, 2012

Soviétique médecine

Un journaliste soviétique est entré dans l'hôpital et dit à l'infirmière bureau, "je veux voir l'ophtalmologiste-oreille." "Il n'y a pas de médecin comme" lui dit-elle. "Peut-être que vous aimeriez voir quelqu'un d'autre ?" "Non, j'ai besoin de voir un ophtalmologiste-oreille», dit-il. "Mais il n'y a pas de médecin par exemple," répond-elle. "Nous avons des médecins pour les yeux et les médecins pour l'oreille, le nez et la gorge, mais aucun médecin oeil-oreille." Aucune aide. Il répète: «Je veux voir l'ophtalmologiste-oreille." Elles font le tour comme ça pendant quelques minutes, puis l'infirmière dit: «Camarade, il n'y a pas de docteur d'oeil-oreille, mais si il y avait un, pourquoi voudriez-vous le voir? " "Parce que," répond-il, «Je n'arrête pas d'entendre une chose et voir un autre."

http://misscellania.blogspot.com/

29 février 2012 à 18:56  
Blogger huemaurice7 a dit...

Titre: Fukushima la zone d'avertissement d'origine dans la première image originale de (1/7) (12/02/28)

Source: Asahi Nouvelles (ANN)
Date: 28 février 2012

Traduction par Fukushima Diary

"Maintenant, nous sommes le zoom au 5ème étage du réacteur 3, où le pool de stockage de carburant est. Nous devons être en mesure de voir le haut de la piscine de stockage du combustible à l'endroit même. "Il doit être le pool de stockage de carburant dans le centre de l'écran. Cependant, nous ne pouvons pas voir, même une partie de la piscine du ciel. "

http://enenews.com/developing-asahi-flyover-spent-fuel-pool-reactor-3-sfp-be-center-screen-video

29 février 2012 à 19:35  
Blogger huemaurice7 a dit...

M5.3 coups de Fukushima quelques heures de M4.8 - Niveau 4 de 7 sur l'échelle d'intensité du Japon - M5.8 coups Chiba

23:37 JST le 29 février 2012 23:32 JST le 29 février 2012 Chiba-ken Toho-oki M5.8 4
20:45 JST le 29 février 2012 20:41 JST le 29 février 2012 Chiba-ken Hokutobu M3.0 une
20:36 JST 29 février 2012 20:31 JST le 29 février 2012 Oki Sanriku M5.1 une
19:38 JST le 29 février 2012 19:33 JST le 29 février 2012 Hyuga-nada M4.1 2
18:04 JST le 29 février 2012 18:00 JST le 29 février 2012 Fukushima-ken Oki M5.3 4
08:54 JST le 29 février 2012 08:49 JST le 29 février 2012 Izu-Oshima Kinkai M3.5 une
08:49 JST le 29 février 2012 08:44 JST le 29 février 2012 Oki Ibaraki-ken M3 .5 1
07:59 JST le 29 février 2012 07:53 JST le 29 février 2012 Fukushima-ken Oki M4.8 1

http://enenews.com/m5-3-hits-fukushima-within-hours-of-m4-8-level-4-of-7-on-japan-intensity-scale-m5-8-hits-chiba
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Magnitude: 5.7
L'échelle de Mercalli: 6
Date-Time [UTC]: 29 Février 2012 à 14:32:45 UTC
Date de Local / Heure: Wednesday, Février 29 2012 à 14h32 dans l'après-midi à l'épicentre
Distances: 53,32 km (33,13 miles) de Nagasakicho, Chiba-ken

http://hisz.rsoe.hu/alertmap/read/index.php?pageid=seism_read&rid=232032

29 février 2012 à 19:51  
Blogger huemaurice7 a dit...

Rapport: De la fumée massive entre les réacteurs 2 et 3 - ne peut être observée sur Tepco webcam, que le SCT / JNN

Voir vidéos:

http://enenews.com/report-massive-smoke-between-reactors-no-2-and-3-can-not-be-observed-on-tepco-webcam-only-tbsjnn

29 février 2012 à 19:52  
Blogger huemaurice7 a dit...

Les scientifiques: Beaucoup plus de césium relâché qu'on le croyait auparavant.

A 40.000 milliards de becquerels ahurissants de césium radioactif, ou deux fois le montant précédemment pensé, peut-être vomi par les estropiées Fukushima n ° 1 centrale nucléaire après la catastrophe du 11 Mars, les scientifiques disent.

Michio Aoyama, un chercheur senior à l'Institut de recherche météorologique, a publié le constat lors d'un symposium scientifique de Tsukuba, Ibaraki Prefecture, le 28 février.
Ce chiffre, qui représente environ 20 % de la décharge au cours de 1986 en cas de catastrophe nucléaire de Tchernobyl, est deux fois plus grand que les estimations antérieures par les institutions de recherche à la fois au Japon et à l'étranger. Il a été calculé sur la base de la teneur en eau de mer de radioactivité prélevée à 79 endroits dans le Pacifique nord et a pensé pour refléter plus fidèlement la réalité que les résultats des simulations précédentes. Les scientifiques pensent que l'ordre de 30 % des substances radioactives rejetées lors de la crise a pris fin sur la terre ferme, tandis que le reste est tombé sur la mer. Il est donc particulièrement difficile d'évaluer avec précision le montant total des matières radioactives rejetées. Ainsi, les données maritimes sont essentielles pour le processus. Les scientifiques ont mesuré les concentrations de césium dans l'eau de mer à partir d'Avril et mai de l'année dernière. Ils ont ensuite utilisé un modèle de diffusion dans l'atmosphère et les océans afin d'évaluer la quantité totale de césium relâché.
Le calcul des estimations de 30 à 40 quadrillions de becquerels. Les chercheurs ont également estimé que 24 à 30 quadrillions de becquerels de césium ont atteint la mer. qui combine le pour cent a à peu près 70 de la décharge totale, qui est supposé avoir atteint l'océan, et le teneur en césium de l'eau radioactive que Tokyo Electric Power Co., l'exploitant de centrale nucléaire, libéré de l'usine à la mer. Alors que la dernière étude a déclaré 15 à 20 quadrillions de becquerels de césium-137 ont été libéré dans l'atmosphère, l'Agence japonaise de l'énergie atomique a estimé le montant à 8,8 quadrillions de becquerels. Des données similaires publiées par d'autres chercheurs à la fois au Japon et à l'étranger ont varié entre 7 et 35 quadrillions de becquerels.

http://ajw.asahi.com/article/0311disaste...1202290025

NOTA: Dans les pays utilisant l'échelle longue (monde entier à l'exception de la plupart des pays anglophones et du Brésil), un quadrillion représente le nombre 1024, c'est-à-dire 1 000 000 000 000 000 000 000 000, soit mille trilliards (103x1021) ou encore un million de trillion (106x1018).
Un quadrillion est alors égal à un million à la puissance quatre, d'où le terme.
Mille quadrillion est égal à un quadrilliard.

http://lunaticoutpost.com/Topic-Fukushima-Disaster-Thread-Rolling-Updates?page=1639

29 février 2012 à 20:11  
Blogger huemaurice7 a dit...

Fukushima: un an après, les conséquences environnementales et sanitaires

Le 29 février 2012 par Geneviève De Lacour

Alors que la presse britannique révèle que des agriculteurs de la préfecture de Fukushima outrepassent le veto des autorités nippones pour aller nourrir leur bétail, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a présenté le 28 février les conséquences, sur l’environnement et les populations, de la catastrophe dont on commémorera dans une dizaine de jours le premier anniversaire.
La contamination est chronique et pérenne autour de la centrale, déclare Didier Champion, expert en écosystèmes de l’IRSN. La contamination agricole devra être surveillée et les forêts demeurent les endroits les plus vulnérables à la contamination, tant pour les arbres que pour les champignons et les gibiers.
Revenant sur les premiers impacts, l’expert de l’IRSN rappelle que les principaux rejets se sont produits du 12 au 25 mars 2011, en une quinzaine d’épisodes discontinus. Des rejets estimés, puisque la partie qui s’est dissipée dans le Pacifique n’a pu être quantifiée précisément. Il s’agit de rejets de gaz rares radioactifs (6.550 pétabecquerels, soit 1015 Bq), de même ordre de grandeur que pour l’accident de Tchernobyl et majoritairement constitués de xénon 133; des rejets d‘iodes radioactifs (408 PBq), environ 10 fois moins que Tchernobyl, des rejets de tellures radioactifs (145 PBq) et des rejets de césiums radioactifs (58 PBq au total, dont 21 PBq de césium 137 et 28 PBq de césium 134), soit environ 3 fois moins que lors de l’accident de Tchernobyl. Le premier épisode de contamination terrestre a eu lieu les 15 et 16 mars.
Le plutonium rejeté lors de l’accident a été mesuré sur des dépôts formés au nord-ouest de la centrale de Fukushima Dai-ichi, mais à des niveaux très faibles, et difficiles à distinguer de ceux du plutonium venant des retombées des essais nucléaires atmosphériques.
L’IRSN estime que 24.000 kilomètres carrés de sols ont été impactés par des dépôts radioactifs, à la fois des dépôts secs uniformes, comme de la poussière sur les meubles, et des dépôts humides, concentrés sur les zones arrosées par la pluie ou la neige, semblables à des taches de léopard. Une valeur supérieure à 600 kBq/m2 a été mesurée sur 13.000 km2 du territoire, soit une surface nettement inférieure à celle des territoires contaminés autour de Tchernobyl.
Dans les premiers jours de l’accident, ces dépôts contenaient de l’iode et du tellure. Les éléments radioactifs se sont principalement déposés au nord-ouest de la centrale et notamment à Iitate Maeta, à environ 30 km du site. Avec le temps, la majorité des dépôts -superficiels et très peu mobiles- comprenaient du césium 134 et 137, alors que ces éléments ne représentaient que 9% de l’activité initiale. A partir du 20 mai, ils contribuaient à plus de 80% de l’activité des dépôts. Ainsi «les enjeux de radioprotection se sont concentrés sur le premier mois suivant l’accident», estime l’IRSN.
En ce qui concerne les aliments, les légumes à feuille, de type épinards, salades ou poireaux, ont été affectés immédiatement. La contamination a été maximale immédiatement après la formation des dépôts, avant de diminuer rapidement. Un échantillon d’épinards prélevé le 18 mars à Hitashi, à 120 km au sud de la centrale, présentait ainsi 54.100 Bq/kg d’iode 131.

(suite en dessous):

29 février 2012 à 20:17  
Blogger huemaurice7 a dit...

A la fin du printemps, les autorités nippones ont commencé à détecter des contaminations significatives en césium 134 et 137 sur des fruits d’arbres (comme les abricots), des pousses de bambou et des feuilles de thé. Ces produits n’ont pas été directement contaminés par les retombées radioactives, mais par un transfert via la sève (phénomène de translocation) de la contamination déposée sur les surfaces végétales exposées aux retombées. Ces plantes ont en fait stocké les radionucléides dans leur bois, leurs racines ou les tubercules.
A noter que les autorités nippones ont interdit en 2011 la mise en culture de parcelles dont la contamination du sol dépasse les 5.000 Bq/kg de césium radioactif par kilogramme de terre.
Alors que l’herbe a été largement contaminée au nord-ouest de la centrale, l’impact de la contamination sur le lait reste relativement modéré, comme pour la viande. Les concentrations mesurées dans le lait originaire de ce secteur sont 100 à 1.000 plus faibles que les prévisions théoriques, dans le cas où le bétail aurait consommé des «mauvaises herbes». Didier Champion explique cela par le fait que les vaches ont probablement été nourries par le foin de l’année précédente. Enfin, pour les viandes de gibier, les concentrations en césium 134 et 137 sont les plus élevées chez le sanglier et l’ours.
Pour le milieu marin, une forte pollution radioactive a été observée à proximité de la centrale nucléaire à partir du 21 mars et ce jusqu’au 6 avril. Cette pollution (de la mer et des sédiments), liée aux rejets des eaux utilisées pour refroidir les réacteurs accidentés, sera stoppée le 6 avril au matin. La pollution s’est étalée sur la frange littorale et a été reprise par de puissants courants pacifiques. A partir du 11 avril, les quantités de césium 137 dans l’eau de mer ont diminué de moitié tous les 6,9 jours. L’IRSN estime à 27 PBq la quantité de césium 137 rejetée en mer à la mi-juillet. Il s’agit du «plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels dans le milieu marin jamais observé», précise l’Institut. Mais une estimation bien imprécise puisque ce chiffre varie selon les sources d’un facteur 1 à 27.
Les anguilles de sables (lançons japonais) sont les poissons les plus impactés par le césium (134 et 137). Autres espèces fortement contaminées, celles qui remontent les fleuves, comme l’ayu, le saumon masou et l’éperlan. Et même si la contamination en césium de l’eau de mer a fortement diminué, la surveillance des poissons sur le littoral nord-est du Japon est recommandée par l’IRSN afin d’évaluer l’exposition chronique à de faibles doses.
Et l’homme dans tout cela? Quatre études épidémiologiques sont en cours et devraient durer 30 ans. 78 millions de yens (720 millions d’euros) sont budgétés pour les mener à bien.
La première porte sur l’évaluation de la dose externe reçue par les 2 millions d’habitants de la préfecture de Fukushima. Un logiciel permet de calculer la dose reçue en fonction de la localisation des personnes. La dose a déjà été calculée pour 1.600 habitants des villages les plus exposés. Pour 62,1% d’entre eux, la dose est inférieure à 1 milli Sievert (mSv). La dose maximale calculée est de 14,5 mSv pour une personne. Mais ces valeurs sont à prendre avec beaucoup de précautions, selon l’IRSN.

(suite en dessous):

29 février 2012 à 20:18  
Blogger huemaurice7 a dit...

La deuxième étude suit l’état de santé des 210.000 personnes évacuées. Des bilans médicaux spécifiques seront réalisés en fonction d’un questionnaire médical, biologique et psychologique. Ils permettront d’établir un point zéro sur la fréquence des cancers, leucémies et des troubles psychologiques.
Troisième suivi, il concerne les 20.000 femmes enceintes et les enfants exposés, qui ont rapidement quitté Fukushima. Un questionnaire leur a été envoyé. Un suivi de l’état de santé des enfants est prévu jusqu’à l’âge de 12 ans.
La dernière étude vise enfin à mesurer les doses reçues par la thyroïde des 360.00 enfants exposés. Fin 2011, plus de 14.000 enfants ont subi un bilan thyroïdien. Parmi ceux pour qui une échographie thyroïdienne a été réalisée, 1,5 % présentent au moins un kyste considéré comme subnormal, et 0,7% des enfants examinés présentent un nodule de diamètre supérieur à 5 mm. Ces échographies permettent de fixer un point zéro dans le suivi épidémiologique. A partir de 2014, les 360.000 enfants seront suivis tous les 2 ans jusqu’à l’âge de 20 ans, puis tous les 5 ans au-delà de cet âge.
Jean-René Jourdain, expert en protection de l’homme à l’IRSN, estime que les autorités nippones auraient dû mener une campagne de mesure de l’iode 131 dès le début de la contamination. Et qu’il est maintenant trop tard pour estimer l’exposition à ce radioélément dont la période est de 8 jours.
Les travailleurs ont été les personnes les plus exposées, et celles pour lesquelles la situation est la plus compliquée. C’est Tepco -Tokyo Electric Power, la compagnie exploitante de la centrale- qui a enregistré directement la dosimétrie de 20.000 travailleurs (dont 3.368 sont salariés de Tepco et 16.226 de sociétés sous-traitantes). Mais l’IRSN ne dispose d’aucune information sur les quelques 40.000 autres personnes intervenues sur le site, comme les pompiers, les agents de sécurité, etc. L’Institut regrette le déficit de connaissance sur les doses reçues et les effets sur les travailleurs: «des données filtrées par Tepco».
A ce jour, 6 travailleurs, tous employés de Tepco ont reçu une dose supérieure à 250 mSv. Selon la société nippone, 85% de la dose reçue serait due à l’inhalation d’iode 131 dans les premiers jours en raison de l’absence de masques de protection adaptés.
L’IRSN note que peu d’informations sont disponibles quant à la méthodologie mise en œuvre pour évaluer les doses reçues par les travailleurs, notamment ceux qui ne portaient pas de dosimètres dans les premiers jours de l’accident. Des demandes d’informations ont été transmises aux autorités nippones par le comité des Nations unies en charge de l’étude des effets des expositions aux rayonnements ionisants (UNSCEAR).
6 décès de travailleurs ont été enregistrés. Deux sont survenus le 11 mars des conséquences du tsunami et du tremblement de terre. Deux sont décédés d’un arrêt cardiaque; un travailleur d’une leucémie aigüe en août et un dernier d’un choc septique le 6 octobre dernier, dont la mort pourrait être liée à un effondrement du système de défense immunitaire.
L’IRSN souligne, en conclusion, que des moyens considérables sont déployés par le Japon pour le suivi sanitaire «post Fukushima» des populations.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/fukushima-un-an-apres-les-consequences-environnementales-et-sanitaires,27796?xtor=RSS-31

29 février 2012 à 20:19  

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